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Mme le Procureur de la République: Pour une sanction exemplaire à l'encontre du tueur de Looping

Mme le Procureur de la République: Pour une sanction exemplaire à l'encontre du tueur de Looping

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Cette pétition a été lancée par Marion P. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Marion P.
a lancé une pétition à destination de
Mme le Procureur de la République
Looping un jeune chat d'a
peine un an et demi a été retrouvé dimanche 3 janvier 2016 par ses
propriétaires à quelques dizaines de mètres de leur domicile, rue des chaumes
sur la commune de Château Larcher, le corps carbonisé.




Looping avait été prit en charge par l'association
de protection animale Chat Qu'un Son Toit en mars 2015. Âgé de quelques mois il
avait été retrouvé au pied d'un immeuble et présentait une fracture de la patte
arrière.

Après opération
et pose d'une broche, plusieurs semaines de soins et de rééducation il a
été proposé à l'adoption et à trouvé le bonheur dans sa famille définitive à
Château Larcher.

Le 31 décembre dernier, looping ne rentre pas de
sa ballade journalière. Ce n'est pas dans ses habitudes.

Très inquiets Corinne et Olivier, propriétaires
de looping, explorent les alentours et ne cessent de l'appeler.

C'est en ce dimanche pluvieux alors qu'ils
s'engagent dans un chemin de la rue des chaumes, qu’ils tombent sur un terrain
ou ils découvrent cette scène d'horreur, un tas de cendres qui laisse imaginer
des cadavres d’animaux et le cadavre carbonisé de Looping.

Ils s’empressent
alors de prévenir la gendarmerie de Vivonne et de déposer plainte contre X pour
atteinte à la vie d’un animal domestique, actes de cruauté et de barbarie.

Les lieux seront
perquisitionnés seulement 2 jours plus tard. Le locataire des lieux est
convoqué pour rendre comptes à la gendarmerie, de la présence du cadavre
carbonisé de Looping parmi un amas d’ossements non identifiables. Selon lui,
des cadavres de lapins malades venus mourir devant chez lui.

Entre la
découverte du cadavre de looping et la visite des gendarmes, ce monsieur
s’était empressé de faire un peu de ménage, et avait jeté les ossements
présents au sol dans un chariot que les gendarmes découvriront lors de la
perquisition.

Monsieur P.R.t
, locataire, mais aussi président de l’association de chasse de la commune de
Château Larcher, explique aux gendarmes que c’est l’œuvre de son chien, que
c’est un accident. Qu’il n’a pas pu le retenir en ouvrant la porte, que son
chien s’est jeté sur Looping et l’a tué. En sortant de la gendarmerie prit de
remords ou voulant minimiser les faits conscient des risques encourus, il
dépose dans la boite aux lettres des propriétaires un simple mot d’excuses.
Excuses dont les propriétaires de Looping
auraient pu se contenter si son corps n’avait pas été brulé !

Corinne et
Olivier ont besoin de réponses. Ils contactent alors Mr R. pour avoir des
explications. Il confirme que c’est un accident, et avoue avoir brulé le corps
pour effacer les preuves. Il estime ne pas avoir à se justifier plus.

Non convaincu de
ces révélations, et compte tenu de son statut de chasseur, une expertise
vétérinaire est demandée. Le verdict tombe. Le vétérinaire affirme que c’est
bien le corps de Looping identifié par sa puce électronique, encore
active. On constate sur les radios la
présence d’une balle logée dans le thorax, et la présence d’un collet sur la
patte avant. Ceci n’est donc en aucun cas un accident, et certainement pas
causé par un chien pyromane.

De nombreuses
questions restent cependant sans réponses. Pourquoi Looping n’a-t-il plus de
pattes arrières, qui semblent avoir étés coupées nettes sur les radios ?
Pourquoi n’a-t-il plus de queue ? Trois jours se sont passés entre le
moment ou il a été porté disparu et la découverte de son cadavre… Combien de
temps est il resté prit au piège avant d’avoir été froidement abattu par balle.
Était-il réellement mort avant d’être jeté aux flammes ?

On parle
aujourd’hui d’actes de cruauté mais on peut aussi penser à du braconnage… On lit toutes les semaines
les dérapages causés par les chasseurs, on ne peut que s'indigner de tant de cruauté. Des crimes gratuits mais hélas ordinaires, faute d'actions des
autorités. Nous sommes cependant conscients que
tous les chasseurs ne sont pas « à mettre dans le même panier ».

La fédération des chasseurs de la Vienne au vu de sa réponse téléphonique semble
insensible à ce genre d’acte. Pire même, il a été répondu que ce chat n’avait
pas à errer.

Aujourd’hui la
gendarmerie de Vivonne en charge de l’affaire, a réinterrogé le coupable 3
semaines après l’apport des preuves de
l’expertise vétérinaire. Ce monsieur soutient que Looping a été tué par son
chien. Or avec un collet à la patte et une balle dans le thorax Looping n’aurai
pu errer devant le domicile de Mr R. ! A moins que l’épagneul breton
de se monsieur manie lui aussi des armes de chasse… et pose également des
pièges….


Mais ces
explications ne choquent pas les gendarmes….

Pour
rappel et information :


Il est interdit aux chasseurs de tirer sur un chat : les chats
sauvages sont protégés, la notion de chat « haret » n'existe pas dans la loi et
il est interdit de tuer un chat domestique. Donc il est interdit de tirer sur
TOUS les chats. »

« Art L211-23 Est considéré comme en état de divagation tout chat
non identifié trouvé à plus de 200 mètres des habitations ou tout chat
identifié trouvé à plus de mille mètres. »

« Article R655-1 Le fait de donner volontairement, sans nécessité,
publiquement ou non, la mort à un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en
captivité est puni de l’amende prévue pour les contraventions de 5ème classe.

Article R654-1 Le fait d’exercer sans nécessité, publiquement ou
non des mauvais traitements envers un animal domestique ou apprivoisé ou tenu
en captivité est puni de l’amende prévue pour les contraventions de 4 ème
classe.

Corinne et
Olivier veulent que justice soit faite pour Looping et requièrent une peine
exemplaire à l’encontre de Monsieur P. R., Président de l’association de
Chasse de Château Larcher qui se doit d’avoir un comportement irréprochable en
matière de chasse. Il serait souhaitable que ce bourreau sans scrupules se voie
entre autre démis de ses fonctions de président, qu’il se voit confisquer ses
armes à feu, et qu’il soit interdit de chasse.
Publiée (Mis à jour )