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A Monsieur le Maire de Toulouse pour la création d'une Cité de la danse à Toulouse

A Monsieur le Maire de Toulouse pour la création d'une Cité de la danse à Toulouse

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50 soutiens

Centre D.
a lancé une pétition à destination de
Monsieur le Maire de Toulouse

Depuis sa création, il y a une vingtaine d’années, l’équipe du CDC porte un projet au service du développement de l’art chorégraphique pour Toulouse et le territoire midi-pyrénéen. Constatant les échecs répétés d’une politique de la danse à Toulouse et la difficulté renouvelée d’asseoir la présence des artistes chorégraphiques, d’en assurer et d’en fidéliser la rencontre avec le public, il est apparu très vite que sans un espace autonome de travail et de représentation, la danse contemporaine, dans la plus large acception du terme, ne saurait se développer et trouver enfin sa place sur cette ville.
Le projet de Cité de la danse a été soumis à la mairie en 2008 pour la candidature de Toulouse Capitale européenne de la culture et localisé sur le site de l’ancien hospice de la Grave. Avec l’échec de la candidature et le changement de municipalité, le projet a été réaffirmé par la majorité alors portée par Pierre Cohen et son équipe. Les négociations avec le CHU ont continué tandis
qu’un comité de pilotage était mis en place, rassemblant tous les acteurs de la danse à Toulouse, lequel s’est réuni à différentes reprises pour définir le projet. Une étude de programme était en cours sur l’ensemble du site de la Grave pour redessiner le plan d’urbanisme autour de ce site.

Le projet est resté inscrit dans la campagne des deux candidats au deuxième tour des dernières élections municipales et l’équipe élue n’a jamais indiqué l’abandon du projet jusqu’à l’article paru ce mercredi 24 septembre dans la Dépêche du Midi où en quelques lignes l’actuel Maire de Toulouse annonce que : « Ici la cité de la danse n’est plus d’actualité », annulant brutalement une dizaine
d’années de travail et les espoirs de la communauté chorégraphique de voir enfin un véritable projet en faveur de la danse émerger à Toulouse.

La dynamique créée par les artistes et le CDC a ouvert la danse à différents secteurs de la société, université, milieu hospitalier, quartiers sensibles etc. Ce travail peine à prendre un véritable essor ici sans équipement adapté.

Sans un équipement qualifié et dédié pour la danse, cet art ne pourra se développer harmonieusement et la rencontre avec les publics sera une fois encore différée.

L’argument économique invoqué régulièrement dans les propos du maire mérite ce commentaire : pour l’histoire rappelons que le premier investissement pour la maison de la danse à Lyon a été très minime pour les deniers de la ville de Lyon et que trente ans plus tard, la maison de la dans accueille plus de 160 000 spectateurs et la Biennale 100 000, dégageant une image dynamique pour la ville et au passage des retombées économiques estimées pour la Biennale à 6 762 000 euros, soit 2 fois et demi le montant de la subvention attribuée par le grand Lyon*. Ce qui fait dire aux élus lyonnais que la danse est l’art « le plus vertueux économiquement ».
Malgré une reconnaissance du CDC sur les plans national et européen, la danse continue à être à Toulouse l’art le moins doté et les artistes y rencontrent toujours les mêmes difficultés.

Pour toutes ces raisons, dans un contexte que nous savons difficile, nous demandons à la ville de Toulouse de maintenir un projet en faveur de la danse. Si le site de la Grave est complexe et conditionne des investissements sans doute difficiles à supporter aujourd’hui pour l’économie de la Ville, nous demandons au Maire d’étudier une autre solution. La quatrième ville de France mérite un projet audacieux en accord avec sa population.

Une cité de la danse à Toulouse est plus que jamais d’actualité.



*source directe Biennale de la danse

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