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Ni impunité, ni arrangement : Jugeons Nicolas Sarkozy

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Web A.
a lancé une pétition à destination de
Mr le Procureur de la République

Corruption, privilèges, impunité.. ASSEZ !

Karachi, Bettencourt, Kadhafi.. l'ex président de la République française et bon nombre de ses collaborateurs ont été durant les dernières années éclaboussés par de nombreuses accusations. Corruption, financement illégal, espionnage.. les affaires sont nombreuses.

Dans l'affaire Karachi, le juge Renaud Van Ruymbeke semble considérer que les contrats Agosta sur la vente de sous-marins au Pakistan et Sawari II sur la cession de frégates à l'Arabie saoudite, datant de 1994, auraient donné lieu au versement de rétrocommissions au profit de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, en 1995. A cette époque, M. Sarkozy était porte-parole de campagne, et surtout ministre du budget dont le rôle est prépondérant dans les contrats d'armement.Il a validé à ce titre la création d'une société au Luxembourg, Heine, par où ont transité des commissions suspectes. La police luxembourgeoise a reconnu que la création de Heine "semblaient venir directement de M. le premier ministre Balladur et de M. le ministre des finances Nicolas Sarkozy".L'enquête a confirmé la proximité de Ziad Takieddine, principal acteur des rétrocomissions, avec l'entourage de M. Sarkozy, Claude Guéant, Jean-François Copé et Brice Hortefeux.

Dans l'affaire Bettencourt, l'ex président est d'abord soupconné d'avoir financé illégalement sa campagne en 2007. Lui et d'autres hommes politiques sont accusés d'être venus chercher de l'argent en liquide chez Liliane et André Bettencourt. Claire Thibout, l'ex-comptable de la milliardaire affirme qu'en 2007, Patrice de Maistre, gestionnaire de la fortune des Bettencourt, lui a demandé 150 000 euros en liquide pour les remettre à Eric Woerth, alors trésorier de la campagne de Nicolas Sarkozy. Ce dernier a porté plainte en dénonciation calomnieuse, mais la justice a considéré qu'elle disposait suffisamment d'éléments pour mettre en examen Eric Woerth en février 2012 et incarcérer Patrice de Maistre en mars 2012.

Dans l'affaire des "sondages de l'Elysée", en juin 2007, la présidence de la République a passé un contrat avec le cabinet d'études Publifact, dirigé par Patrick Buisson, conseiller de Mr Sarkozy. L'association anti-corruption Anticor a porté plainte pour "délit de favoritisme", un délit passible de deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende. Le parquet puis la cour d'appel de Paris ont empêché cette enquête, mais la fin de l'immunité du président sortant peut permettre la reprise de l'enquête.

Dans l'affaire Kadhafi, et du financement de la campagne de 2007, de nombreuses zones d'ombre subsistent. Le 16 mars 2011, Saïf al-Islam Kadhafi, fils de Mouamar Kadhafi, accuse Mr Sarkozy d'avoir reçu de l'argent libyen pour financer sa campagne. le 25 octobre 2011 l'ex-premier ministre libyen Baghdadi Ali al-Mahmoudi, déclare avoir supervisé le dossier du financement de la campagne de Sarkozy depuis Tripoli. Jean-Charles Brisard, ancien membre de l'équipe Balladur, affirme avoir vu un document sur les modalités de financement de la campagne de «NS» dont les sommes ont été réglées lors de la visite en Libye de Mr Sarkozy et Mr Hortefeux le 6 octobre 2005, pour une somme de 50 millions d’euros. Le docteur Didier Grosskopf, médecin de Mr Takiedine, a parlé de deux contrats dont les rétrocommissions ont servi au financement de la campagne présidentielle, à Mr Brisard. Mme Eva Joly estime que les informations détenues sont très précises et concordantes : "Un certain nombre d’entre elles sont corroborées par des éléments déjà existants dans le dossier et par les notes de Ziad Takieddine."

Ces affaires ne sont qu'une partie émergée des dossiers, la justice doit faire toute la lumière sur ces accusations et le juger comme tout citoyen l'aurait été.

Pas d'impunité pour les puissants ! Jugeons les pour les faits dont ils sont accusés.

Signez la pétition et rejoignez nous sur www.facebook.com/jugeons.sarkozy

Publiée (Mis à jour )