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Oui à la réforme du congé parental : pour un partage de la parentalité.

Oui à la réforme du congé parental : pour un partage de la parentalité.

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Cette pétition a été lancée par saddy S. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
saddy S.
a lancé une pétition à destination de
Une loi, proposée par Najat Vallaud Belkacem
La réforme du congé parental ouvre une nouvelle voie :
- pour les pères, qui pourront plus facilement s'impliquer dans la vie familiale,
- pour les mères, qui pourront plus facilement vivre leur maternité sans gréver leur carrière professionnelle,
- pour les enfants, qui pourront plus facilement profiter de la présence de leurs deux parents à leur côté.
Une réforme ultra-nécessaire, bénéfique pour tous, et qui a fait la preuve de son efficacité dans d'autres pays.
Cette mesure a prouvé son efficacité, notamment en Allemagne, où trois ans après cette réforme, la proportion des pères prenant un congé parental y a été multipliée par sept (passant de 3 à 21%).

Nous soutenons ce projet de loi :

- Parce que le congé « Parental » constitue dans les faits un « Congé maternel » : il est pris à 97% par les femmes. Il y a en la matière une hypocrisie sémantique.
- Parce que cette mesure considère avec pertinence le sujet de la parentalité comme un levier essentiel de l’égalité femmes-hommes,
- Parce que femmes subissent, pour une grande majorité d’entre elles des conséquences négatives à la prise du congé parental : progression de carrière freinée, difficultés de retour à l’emploi, montant de retraite minoré. En moyenne, les femmes qui ont un enfant voit leur rémunération décrocher de 10% par rapport à celles des hommes. La réforme du congé parental amènera au partage de ces risques et préviendra la tendance à la stigmatisation des femmes pour leurs absences,
- Parce que cette mesure, à priori de dimension familiale, aura un impact positif secondaire et non négligeable sur la place des femmes dans le monde économique,
- Parce qu’elle cible le bien-être de l’enfant, qui a besoin pour son épanouissement d’une présence de ses deux parents,
- Parce qu’elle « autorise » les pères à prendre leur congé parental. Cette mesure est incitative, comme l’a été la mise en place du congé paternité,
- Parce que de nombreux pères souhaitent avoir la liberté de s’impliquer dans la vie parentale, mais les stéréotypes de genre et la peur de sembler démotivé au travail en cas d’absence prolongée, entravent cette liberté,
- Parce que l’arbitrage au sein des couples quant à la garde des enfants se fait souvent au détriment des femmes qui ont un revenu inférieur à leur conjoint. Pour une partie des femmes le retrait du marché du travail au moment de la naissance d’un enfant est un choix de vie explicite, mais la moitié des femmes s’arrêtant de travailler à la naissance de leur enfant aurait souhaité continuer à exercer leur activité, en particulier si elles avaient eu accès à un mode d’accueil.
- Parce que cette mesure favoriser un meilleur partage des responsabilités parentales,
- Parce que la génération « Y », des jeunes pères, montre son souhait de s’impliquer dans la vie et l’éducation de leurs enfants,

Nous considérons que cette mesure est une première étape, pertinente et intelligente, permettant à chaque citoyen français de choisir librement sa vie, sans prédestination de genre.
Nous souhaitons une évaluation régulière de cette mesure et son réajustement éventuel en fonction de l’atteinte de ses objectifs : la période de partage pouvant par exemple passer à un an.
Nous insistons par ailleurs sur la nécessité de compléter cette mesure par une offre élargie de modes de garde et l’augmentation de places d’accueil de jeunes enfants.





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