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Cameroun : Faites cesser le harcèlement judiciaire des militants pour la démocratie de "Tournons la page"
Tournons L.
a lancé une pétition à destination de
Paul Biya, président du Cameroun, Paul Biya, president of Cameroon
Le 15 septembre 2015,
cinq
militants responsables du réseau Dynamique Citoyenne et un journaliste
camerounais
ont été arrêtés à Yaoundé tandis qu’ils organisaient au
lancement de « Tournons la page Cameroun », campagne citoyenne qui milite pour
le respect et la promotion de la démocratie.
Une arrestation arbitraire
,
alors qu’aucune infraction de la législation sur les manifestations publiques
n’avait été commise. Libérés après 9 jours de détention, ils sont convoqués au
tribunal le 23 octobre 2016 pour «
rébellion
et manifestation illégale
». Depuis lors, le procès des membres de
Dynamique Citoyenne a été sans cesse repoussé dans le but d'essouffler le
mouvement pour l'alternance démocratique au Cameroun.
Les autorités semblent en réalité avoir décidé de harceler Dynamique Citoyenne, dont les locaux ont été plusieurs fois perquisitionnés. Et le 1er octobre 2016, les forces de l’ordre ont à nouveau fait irruption dans les locaux du réseau, où se tenait une réunion visant à faire le point sur les arrestations arbitraires du 15 septembre 2016. Motif invoqué : cette réunion, bien qu’interne à Dynamique Citoyenne, serait de nature à porter atteinte à l’ordre public. Parce qu'elle évoque le tabou de l'alternance démocratique. Dynamique Citoyenne n'a de fait plus le droit de se réunir sans solliciter d'autorisation préalable. En rappel, toutes les demandes d’autorisation de tenue de réunion de Dynamique Citoyenne font systématiquement l’objet de rejet de la part des autorités administratives.
En portant ainsi atteinte à la liberté d’opinion, d’association et de réunion, le Cameroun viole les obligations qui lui incombent en vertu du droit international des droits de l’homme.
Nous demandons en conséquence au président camerounais Paul Biya que cessent ces intimidations et ces harcèlements à l’encontre de ces militants pour la démocratie et les libertés au Cameroun, et au Ministère public que soient abandonnées les charges qui pèsent à leur encontre.
Les autorités semblent en réalité avoir décidé de harceler Dynamique Citoyenne, dont les locaux ont été plusieurs fois perquisitionnés. Et le 1er octobre 2016, les forces de l’ordre ont à nouveau fait irruption dans les locaux du réseau, où se tenait une réunion visant à faire le point sur les arrestations arbitraires du 15 septembre 2016. Motif invoqué : cette réunion, bien qu’interne à Dynamique Citoyenne, serait de nature à porter atteinte à l’ordre public. Parce qu'elle évoque le tabou de l'alternance démocratique. Dynamique Citoyenne n'a de fait plus le droit de se réunir sans solliciter d'autorisation préalable. En rappel, toutes les demandes d’autorisation de tenue de réunion de Dynamique Citoyenne font systématiquement l’objet de rejet de la part des autorités administratives.
En portant ainsi atteinte à la liberté d’opinion, d’association et de réunion, le Cameroun viole les obligations qui lui incombent en vertu du droit international des droits de l’homme.
Nous demandons en conséquence au président camerounais Paul Biya que cessent ces intimidations et ces harcèlements à l’encontre de ces militants pour la démocratie et les libertés au Cameroun, et au Ministère public que soient abandonnées les charges qui pèsent à leur encontre.
- Vidéo de l’arrestation : https://www.youtube.com/watch?v=HYrWx‐zuwN4
- Pour en savoir plus sur "Tournons la page" : www.tournonslapage.com
- Pour en savoir plus sur le point focal de Dynamique Citoyenne et coordinateur de la campagne Tournons la page, Jean‐Marc Bikoko : http://ccfd‐terresolidaire.org/projets/afrique/cameroun/jean‐marc‐bikoko‐ou
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