Pour la défense des droits des victimes d'accidents de la route / For the rights of the crash road victims
ABSTRACT in ENGLISH : My parents have been victims of a car crash 14 years ago in Spain. I lost my father and my mother was seriously injured. Even if it happened for years we are still in lenghty legal procedures which don't permit us to rebuild ourselves after this tragedy. Please help us by signing and sharing this petition in order to have a great mobilization and make a change for our familly but also other victimes of car crashes. It only takes 30 sc to sign.
RESUMEN en ESPANOL : He perdido mi padre en un accidente de trafico en Espana hace 14 anos. Mi madre ha sido gravemente herida. Durante todo este periodo, no hemos podido hacer nuestro duelo por causa de una proceduria judicial muy complicada y tambien por causa del hecho de que solo somos un numero de expediente para nuestro seguro. Para acabar este procedimiento necessitamos su apoyo para denunciar todo eso y tambien cambiar cosas para nuestra familia pero y las otras victimas de accidentes de trafico. Solo faltan 30 sc para firmar !
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لقد كان والداي ضحايا حادثة سير بإسبانيا قبل 14 سنة، وفقد للأسف أبي بينما أصيبت امي إصابات بليغة.
وبالرغم من مرور كل هذه السنين مازلنا لم نتجاوز بعد الصعوبات الإدارية وهو الامر الذي لا يمكننا من قبول العزاء بكرامة.
إننا نعتمد على حملة تعبئة واسعة لكي تأخذ العدالة مجراها، ليس من اجل عائلتي فحسب بل من اجل باقي العائلات ضحايا حوادث السير. التوقيع لن يستغرق منك سوى 30 ثانية.
RIASSUNTO in ITALIANO : Questo riguarda ai miei genitori che sono stati vittime di un incidente stradale 14 anni fa in Spagna. Ho perso mio padre e mia madre è rimasto gravemente ferita. Anche se è successo per anni, siamo ancora in lunghe procedure legali che non ci permettono di ricostruirnoi dopo questa tragedia. Io ora Milito per l'effectiva applicazione di un diritto europeo per le vittime di incidenti stradali. 30 secundi per firmare !
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Texte intégral en français :
"Chaque année, de nombreuses personnes sont victimes d'accidents de la
route :
-plus d’1 million d'accidents dans toute l'Union européenne
-31 000 personnes tuées
-250 000 personnes grièvement blessées
-1 200 000 blessés légers.
Les Européens voyagent et déménagent constamment d'un pays à l'autre et le
risque d'être victime est tout aussi élevé lorsque l'on se trouve à l'étranger.
Ces chiffres montrent l'importance qu'il y a à agir avec pertinence et
efficacité en ce qui concerne les droits des victimes d'infractions ou
d'accidents de la route.
Ce problème appelle une action de l'UE où l' un de ses objectifs est
d'offrir à ses citoyens un espace de liberté, de sécurité et de justice dans
lequel la libre circulation est assurée ".
Pour ces victimes, les droits fondamentaux doivent être respectés. Il en existe
justement une série reconnue dans la Charte des droits fondamentaux de
l'Union européenne (la «Charte UE») et la Convention européenne des droits de
l'homme (CEDH) (source : Communication de la commission au parlement
européen 2010 et {SEC(2011) 580 final} {SEC(2011) 581 final}).
Mais qu’en est-il de son application effective et des faits ? C'est
l'assureur, juge et partie qui se charge du recours juridique des victimes avec
des méthodes méprisantes et avec des délais de procédures avoisinants les 15
ans.
Basons- nous sur un cas concret loin d’être isolé :
Le 14 octobre 1999 à Séville en Espagne, un camion frigorifique heurte
l'arrière du véhicule d'un couple franco marocain tout juste retraité. Le mari
décède. La femme s'en sort avec de graves blessures et souffre encore
aujourd'hui de nombreuses séquelles.
Toute une famille détruite à cause de cette tragédie et une assurance, AXA, qui
a très mal géré le recours :
-Procès verbal de l’accident communiqué à la famille au bout de 3 ans
- dissuasion de prendre un avocat extérieur
-Très peu d’informations transmises à la famille
-Dernier rapport médical datant de 2003 (on est en 2013…)
-Dossier perdu au sein du tribunal de Séville (Axa avait la charge d’enrichir
le dossier de nouveau)...
Nous ne pouvons être considérés comme un numéro de dossier sur lequel les
assureurs négocient.
Par ailleurs, alors qu’un jugement espagnol vient tout juste d'être rendu après
14 ans de procédures à l'encontre de la compagnie adverse Zurich, force est de
constater que les préjudices réels physiques de la passagère qui nécessite
aujourd'hui une tierce personne n'ont pas été pris en compte.
Où est le droit européen, le système de carte verte sensé harmoniser la
législation de protection de victimes d'accidents de la route et surtout cette
charte des droits fondamentaux de l’UE ?
En l'espèce, c'est le droit local qui a été appliqué loin de toute
vision européenne de la protection des victimes. Il n'a pas englobé les
conséquences réelles physiques et psychologiques subies par la blessée. Non
seulement il y a eu un problème de qualification des préjudices fait d'ailleurs
dénoncé par les associations espagnoles de défense des victimes d'accidents de
la route elles-mêmes mais en plus nous nous posons la question de savoir si le
nouveau dossier que devait enrichir AXA a bel et bien été complété ou non. (cf
: Colectivo de Associaciones de victimas de trafico con el proyecto para la
valorisacion de los danos y prejudicios causados a las personas en accidentes
de circulacion - Espagne).
Cette famille dont je vous parle, détruite par ce drame survenu il y a 14 ans :
c'est la mienne, et ce père de famille parti trop tôt....c'est le mien.
Comme cette tragédie aurait pu toucher n'importe qui, militons pour la
protection des victimes d'accidents de la route en demandant l'application
effective de la charte des droits fondamentaux de l'UE afin de sortir des
longues batailles judicaires et procédurales ne faisant que retarder la
possibilité de faire son deuil dignement.
Signez, transférer, parlez, pour que justice soit faite !