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Sauvons les indiens Guarani-Kaiowá – URGENT !

Sauvons les indiens Guarani-Kaiowá – URGENT !

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50 soutiens

Catherine S.
a lancé une pétition à destination de
André Puccinelli, Gouverneur de l'Etat du Mato Grosso du Sud; Brésil
Lisez, ci-dessous, l’appel au-secours de la communauté Guarani-Kaiowá. Les indiens de l’ethnie Guarani-Kaiowá sont sur le point de vivre un génocide, dans l’indifférence générale des médias locaux, nationaux et internationaux et avec l’assentiment du gouvernement brésilien. Si vous êtes conscient que ce sang ne peut être versé, signez cette pétition. Exigez avec nous la couverture de ce sujet par les médias et l’action urgente du gouvernement DILMA et du gouverneur ANDRE PUCCINELLI, pour qu’ils empêchent de tels massacres et avec eux, l’extinction de ce peuple. APPEL :

« Nous (50 hommes, 50 femmes, 70 enfants) communautés Guarani-Kaiowá originaires de Tekoha Pyelito Kue/Mbarakay, venons, par le biais de cet appel, présenter notre situation historique et la décision définitive face à l’ordre d’expulsion émis par la Justice Fédérale de Navirai-MS (Etat du Mato Grosso do Sul) conformément au jugement n°0000032-87.2012.4.03.6006, en date du 29/09/2012.

Nous avons été signifié que notre communauté serait bientôt attaquée, violentée et expulsée des berges du fleuve par la même Justice Fédérale de Navirai-MS. Il devient donc évident pour nous que l’action de la Justice Fédérale génère et augmente les violences contre nos vies, en ignorant nos droits de survivre au bord du fleuve et près de notre territoire traditionnel Pyelito Kue/Mbarakay.

Nous comprenons clairement que cette décision de la Justice Fédérale de Navirai-MS est partie intégrante du génocide/extermination historique du peuple indigène/natif/autochtone de l’Etat du Mato Grosso do Sul au Brésil. L’action même de la Justice Fédérale de Navirai-MS viole et extermine nos vies. Nous voulons qu’il soit bien clair pour le Gouvernement et la Justice Fédérale que, finalement, nous avons déjà perdu l’espérance de survivre dignement et sans violence sur nos anciens territoires, nous ne croyons plus à la Justice Brésilienne.

A qui allons nous dénoncer les violences pratiquées contre nos vies ?? A quelle Justice du Brésil ?? Si même la Justice Fédérale génère et alimente les violences faites contre nous. Nous avons déjà évalué notre actuelle situation et avons conclu que nous allons tous mourir en peu de temps, nous n’avons et n’aurons plus de perspective de vie digne et juste tant ici au bord du fleuve que loin d’ici. Nous campons ici à 50 mètres du fleuve Hovy où 4 personnes sont déjà mortes, 2 qui se sont suicidés, 2 qui sont mort des suites des coups et tortures infligés par les hommes de main des exploitations agricoles. Nous vivons sur les berges du fleuve Hovy depuis plus d’un an, nous ne bénéficions d’aucune assistance, isolés, cernés par des tireurs et nous avons résisté jusqu’à aujourd’hui. Nous mangeons une fois par jour. Nous avons subi tout ça quotidiennement pour récupérer notre ancien territoire Pyelito Kue/Mbarakay.

En effet, nous savons très bien que plusieurs de nos grand-mères et grands-pères, arrières grands-mères et arrières grands-pères sont enterrés au centre de notre ancien territoire, c’est là qu’est le cimetière de tous nos ancêtres. Conscient de ce fait historique, nous serons et voulons déjà être morts et enterrés auprès de nos ancêtres ici même, c’est pourquoi nous demandons au Gouvernement et à la Justice Fédérale de ne pas promulguer l’ordre d’expulsion mais leur demandons de promulguer notre mort collective et pour tous nous enterrer ici. Nous demandons une fois pour toutes, de promulguer notre décimation/extinction totale, en plus d’envoyer plusieurs tracteurs pour creuser un grand trou pour jeter et enterrer nos corps. Ceci est notre requête faite aux juges fédéraux.

Nous sommes déjà dans l’attente de cette décision de la Justice Fédérale, Ainsi, c’est pour promulguer notre mort collective Guarani e Kaiowá de Pyelito Kue/Mbarakay et pour nous enterrer tous ici. Vu que nous avons tous décidé intégralement de ne pas partir d’ici ni en vie, ni morts et nous savons que nous n’avons plus aucune chance de survivre dignement ici sur notre ancien territoire, nous avons déjà beaucoup souffert et on est tous massacrés et mourrons de façon accélérée. Nous avons que nous serons expulsés d’ici des berges du fleuve par la justice, mais nous ne partirons pas des berges du fleuve. Comme un peuple natif/indigène historique, nous avons simplement décidé d’être tués collectivement ici. Nous n’avons pas d’autre option, ceci est notre ultime décision unanime face à l’envoi de la Justice Fédérale de Navirai-MS. »
Via Miguel Maron
Via Marina Soucasaux Mendes
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Le 14/02/2012, Diana Serra, médecin et licenciée en droit, publiait déjà sur son blog l’article qui suit et qui, malheureusement, n’a eu que très peu d’échos :

« GENOCIDE CONTRE LES INDIENS GUARANI KAIOWA DANS L’ETAT DE MATO GROSSO !

Génocide contre les indiens Guarani Kaiowá dans l’état de Mato Grosso ! (ATTENTION – contient des images fortes)

Massacre des indiens Guarani Kaiowá dans l’état de Mato Grosso ! Ne fermez pas les yeux !

Ça suffit ! Quand est-ce que ce cri cessera d’être étouffé ? Sera-t-il nécessaire que soient révélées au monde entier les atrocités qui se passent dans notre pays, vis-à-vis de notre peuple, vis-à-vis de nos indiens, qui pour vivre sous domination, sont forcés de s’allier avec la criminalité contre notre nature ou sont exterminés de façon brutale, soit à cause du manque de soins médicaux pour des maladies déjà éradiquées dans les pays développés telle la dénutrition enfantine, ou l’augmentation croissante de suicides provoquée par l’alcoolisme et/ou la dépression ou à cause des assassinats brutaux comme ceux relatés dans ce blog ?
Impossible de croire que des personnages membre de la plus haute instance juridique soient
Impliqués comme protagoniste de ce massacre.

Ces photos ont été faites par un photographe dont l’identité ne peut pas être divulguée car il est en danger de mort. Il s’agit d’un génocide qui se passe au Brésil, nous ne devons pas fermer les yeux face à ces gens qui souffrent toutes sortes de discrimination et de violences. Les enfants meurent de dénutrition et les adultes, pour n’entrevoir aucune issue, s’adonnent à la boisson ou se suicident. La mortalité infantile est très haute et les assassinats aussi.

Les médias ne veulent pas diffuser ceci parce que là, c’est la terre de « Gilmar Mendes » (selon les propres mots du photographe qui a saisi ces atrocités), une mafia qui ne craint pas d’assassiner qui poserait des question ou même ceux qui essaient d’aider ces pauvres gens. L’objectif est de transformer les réserves en plantations de soja et élevages de bétail, ce qui se produit déjà.

Transmettez, s’il vous plait, nous aimerions que ceci arrive dans les mains de quelqu’un qui puisse aider !!!!

Selon le photographe qui nous a transmis ces photos, la seule possibilité pour ces indiens est l’ingérence de quelque importante institution de défense des Droits de l’Homme ETRANGERE car la MAFIA qui extermine ces indiens est infiltrée dans plusieurs instances du pouvoir et peu nombreux sont ceux qui ont le courage d’entreprendre quelque chose car ces mafieux menacent et tuent ! »

Link de l’article original : http://blog.dianaserra.com.br/genocidio-contra-indios-guarani-kaiowa-em-mato-grosso/
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HISTORIQUE
"L’assassinat du leader guarani Marcos Veron en 2003 fut un exemple tragique mais caractéristique de la violence à laquelle son peuple est confronté.

Marcos Veron, âgé de 70 ans, était le leader de la communauté guarani-kaiowá de Takuára. Durant 50 ans, sa communauté a tenté de récupérer une petite partie de son territoire ancestral après qu’un riche Brésilien l’ait transformé en une immense ferme d’élevage. La majorité de la forêt qui recouvrait autrefois ce territoire a aujourd’hui disparu.

En avril 1997, désespéré d’avoir vainement fait pression sur le gouvernement pendant des années, Marcos décida de retourner avec sa communauté sur les terres du ranch. Ils commencèrent à y reconstruire des maisons et à y planter des jardins.

Mais le fermier qui avait occupé leurs terres porta plainte et un juge ordonna l’expulsion des Indiens.

En octobre 2001, plus d’une centaine de policiers armés et de militaires expulsèrent à nouveau les Indiens qui finirent par s’installer sous des bâches en plastique le long d’une route.

Alors qu’il était encore à Takuára, Marcos avait déclaré « Là est toute ma vie, là se trouve mon âme. Si vous me privez de cette terre, vous me prenez ma vie ».

Ses mots furent prophétiques car en 2003, alors qu’il tentait pacifiquement de retourner sur sa terre, il fut sauvagement frappé par les hommes de main du fermier. Il mourut quelques heures plus tard.

Suite à une audience qui s’est tenue début 2011, les trois hommes jugés pour son assassinat ont été acquittés d’homicide, mais reconnus coupables de crimes mineurs liés à l’attaque."

Source: www.survivalfrance.org

Publiée (Mis à jour )