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Utilisez une partie de l'argent public pour cultiver des plantes comestibles en ville.
Jardinières M.
a lancé une pétition à destination de
Députés et Maires de France
Après la crise du covid, nous avons réalisé que certains d’entre
nous ne pouvaient pas se nourrir. Et au-delà de la crise sanitaire,
une crise économique a déjà commencé et met les personnes
vulnérables en difficulté.
Planter des
fruits et légumes comestibles en ville permet d’être plus
autonome pour se nourrir.
Nous
demandons aux ville et village de France de cultiver au minimum la
moitié des plantations en comestible. Par
exemple une ville dont le budget de plante est de 10 000 euros
devrait au minimum dépenser 5 000 euros en arbres et plantes à
fruits comestible. Ce sont les impôts de tous les citoyens qui
permettent de financer ces aménagements et il nous semble
inapproprié, étant donné la crise économique, de ne pas investir
cet argent dans la terre.
La nourriture est un bien universel et l’intégrer dans le paysage urbain permet, en plus de rapprocher les lieux de production, de sensibiliser les citoyens sur l’énergie nécessaire à la production. Comme dans certaines villes françaises, les habitants peuvent être impliquée sur les plantations. Nous demandons une équivalence d’ornement en comestible. Au minimum un fruitier pour un arbre d’ornement.
Faire émerger du comestible au sein même des quartiers permet leur dynamisation autant par le lien social que par le paysage qu’ils offrent.
Il permet aux personnes d’un même quartier de se retrouver pour entretenir des espaces communs . La notion de réappropriation est alors centralisée : faire quelque chose de productif car on s’en sent responsable. Il permet également de rompre l’isolement social qu’il vienne des personnes âgées ou des plus jeunes mais également à tirer de la satisfaction à produire sa propre nourriture.
En effet, mettre les mains dans la terre et produire est d’intérêt extrêmement sensibilisateur. Les écoles du quartier peuvent s’en servir comme outil pédagogique (sensibilisation au jardinage de potager, à l’arboriculture), les mains vertes peuvent apprendre aux moins habitués, éveiller de nouvelles passions ou vocations.
Bien qu’à une petite échelle, la création de ces espaces permet également dans la mesure où les méthodes de production sont respectueuses de l’environnement une sensibilisation plus large à l’agroécologie. Selon la FAO, la généralisation de l’agroécologie au niveau planétaire permettrait de doubler la production alimentaire des nations tout en améliorant la condition rurale et en apportant des solutions au changement climatique (FAO,2014).
Nous, jardinières masquées, sommes un mouvement social composé de citoyen.ne.s inscrits dans une démarche écologique de revalorisation des espaces publics en espace de biodiversité . Nous dynamisons les quartiers en y plantant des légumes. Ces actions sont peut-être peu à l’échelle individuelle mais peuvent représenter l’avenir de notre espèce et participe au moins dans le présent à la création d’une nouvelle société plus juste, solidaire, écologique et résiliente.
Paris, Nantes, Grenoble le font déjà, pourquoi pas nous ? Pourquoi pas vous ?
La nourriture est un bien universel et l’intégrer dans le paysage urbain permet, en plus de rapprocher les lieux de production, de sensibiliser les citoyens sur l’énergie nécessaire à la production. Comme dans certaines villes françaises, les habitants peuvent être impliquée sur les plantations. Nous demandons une équivalence d’ornement en comestible. Au minimum un fruitier pour un arbre d’ornement.
Faire émerger du comestible au sein même des quartiers permet leur dynamisation autant par le lien social que par le paysage qu’ils offrent.
Il permet aux personnes d’un même quartier de se retrouver pour entretenir des espaces communs . La notion de réappropriation est alors centralisée : faire quelque chose de productif car on s’en sent responsable. Il permet également de rompre l’isolement social qu’il vienne des personnes âgées ou des plus jeunes mais également à tirer de la satisfaction à produire sa propre nourriture.
En effet, mettre les mains dans la terre et produire est d’intérêt extrêmement sensibilisateur. Les écoles du quartier peuvent s’en servir comme outil pédagogique (sensibilisation au jardinage de potager, à l’arboriculture), les mains vertes peuvent apprendre aux moins habitués, éveiller de nouvelles passions ou vocations.
Bien qu’à une petite échelle, la création de ces espaces permet également dans la mesure où les méthodes de production sont respectueuses de l’environnement une sensibilisation plus large à l’agroécologie. Selon la FAO, la généralisation de l’agroécologie au niveau planétaire permettrait de doubler la production alimentaire des nations tout en améliorant la condition rurale et en apportant des solutions au changement climatique (FAO,2014).
Nous, jardinières masquées, sommes un mouvement social composé de citoyen.ne.s inscrits dans une démarche écologique de revalorisation des espaces publics en espace de biodiversité . Nous dynamisons les quartiers en y plantant des légumes. Ces actions sont peut-être peu à l’échelle individuelle mais peuvent représenter l’avenir de notre espèce et participe au moins dans le présent à la création d’une nouvelle société plus juste, solidaire, écologique et résiliente.
Paris, Nantes, Grenoble le font déjà, pourquoi pas nous ? Pourquoi pas vous ?
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