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Victoire
L'activité des soignants devrait pouvoir reprendre à partir du 4 mai... de manière progressive

L'activité des soignants devrait pouvoir reprendre à partir du 4 mai... de manière progressive

Victoire
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Cette pétition a été lancée par Audrey N. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Audrey N.
a lancé une pétition à destination de
Gouvernements belges
Lors du Conseil National de Sécurité de ce 24 avril, je retiendrai 2 choses positives:

1) La première Ministre a insisté auprès de la population sur le fait qu'il ne fallait pas hésiter à se rendre chez le médecin ou aux Urgences en cas de besoin non lié au virus

2) la Première Ministre a fait état d'une reprise de l'activité des soignants dès que possible à partir du 4 mai… On aurait pu espérer une date plus précoce mais cela aurait pu être encore plus tardif…
On va donc se montrer satisfait même si, le 4 mai, cela fera 7 semaines que les autres patients ont été mis de côté avec toutes les conséquences que nous découvrirons dans les prochaines semaines/mois

Merci d'avoir contribué au succès de cette Carte Blanche

Audrey Neuprez

Carte blanche : pour la reprise des soins médicaux et paramédicaux, sans lien avec le covid, le 20 avril 2020 pour barrer la 2ème crise sanitaire.

Le 14 mars dernier, tous les hôpitaux du pays ont activé leur plan d’urgence dans la cadre de la pandémie liée au Coronavirus.

Concrètement, les interventions, les examens, les consultations non urgent(e)s ont été reporté(e)s dans les hôpitaux afin d’allouer le maximum de ressources pour faire face à l'épidémie.

De manière solidaire, tous les professionnels de la santé ont suivi: médecins, dentistes, kinésithérapeutes, aides-soignants, logopèdes, pédicures, ergothérapeutes, (neuro)psychologues, infirmières, sages-femmes… (non exhaustif)

Seuls persistent en intra et en extrahospitalier les soins « nécessaires ou urgents »

Certaines structures dépendant des hôpitaux ont même fermé.

Initialement ces mesures étaient prévues pour durer 3 semaines, elles ont ensuite été prolongées 2 semaines soit jusqu’au 19 avril.

Après 5 semaines, la définition de ce qu’est un soin nécessaire ou urgent devient problématique, reposant beaucoup sur la littératie en santé du patient qui se retrouve démuni.

Il doit ainsi juger si son état de santé justifie la prise de risque d’aller se faire contaminer chez un soignant ou dans un hôpital.
Cette peur est compréhensible vu qu’il est matraqué à longueur de journée de messages anxiogènes.

De plus en plus, des voix s’élèvent car les témoignages inquiétants affluent :


-         Quid des enfants ?

Ils seront probablement les premières victimes. Ainsi à l’hôpital des Enfants Reine Fabiola, on constate une diminution des diagnostics oncologiques alors qu’ils sont constants d’habitude. Or, rien ne justifie une diminution de cette
incidence.

D’autre part, un jeune patient diabétique est décédé à cause d’une prise en charge trop tardive, en raison d'une réticence à venir à l'hôpital

Quid de ceux avec des troubles d’apprentissage qui bénéficiaient d’un traitement logopédique et/ou d’un suivi psychologique ?  

-         Quid des adultes ?

Victimes, par exemples, d’infarctus, d’AIT/AVC qui évitent de consulter leur médecin traitant, cardiologue ou neurologue ou de se rendre aux urgences ? Ils
risquent de mourir, voire de présenter des séquelles irréversibles. Au Canada,
on évoque de futures bombes à retardement.
 
-         Quid du ralentissement objectivé de l’ensemble des soins nécessaires dans le traitement du cancer ?

L’institut Jules Bordet alerte : les patients n’ont tout simplement plus accès à ceux-ci et au suivi de leur maladie. Beaucoup d’examens ayant été suspendus.

-         Quid ensuite de la prévention primaire mise de côté dont l’efficacité en santé publique n’est plus à prouver?

Dont les examens de dépistage (une mammographie , une colonoscopie, un contrôle cutané, un examen de densitométrie osseuse…), l’hygiène bucco-dentaire, la pédicurie (ex des patients diabétiques), la vaccination… ?

 -         Quid des interventions chirurgicales non urgentes de toute type (digestive, urologique, gynécologique, cardiovasculaire,
neurochirurgicale, orthopédique…) qui le deviennent ?

 -         Quid du report des consultations, soins,
traitements aux patients avec des maladies chroniques qui commencent à être
déstabilisées en raison de l’absence de suivi ?

 -         Quid de certains patients blessés, voire handicapés
physiquement ou mentalement qui ne bénéficient plus d’une prise en charge
rééducative, fonctionnelle, logopédique ou (neuro)psychologique adéquate ?

-         Quid des patients en souffrance psychologique,
et dont l’état ne peut que s’aggraver en cette période d’incertitude et
avec l’arrêt de leur prise en charge?

-   (cette liste n’est malheureusement pas exhaustive)…

Tous ces patients délaissés risquent de devenir les victimes collatérales de cette crise.

Nous ne pouvons continuer de la sorte à mettre notre système de santé à l’arrêt, sans risques de graves répercussions globales sur le niveau de santé général.

Madame la Première Ministre, Mesdames et Messieurs les Ministres de la Santé, nous vous demandons le 20 avril de nous permettre de reprendre, de manière progressive, organisée et sécurisée, les soins de tout type (consultations, interventions, traitements, prises en charge etc.) à destination des patients non covid.

Il convient également d’inciter les patients à se rendre chez leur médecin ou aux urgences comme ils le faisaient avant.

Car oui la santé ne se résume pas qu’à cette maladie.

Si les mesures sont prolongées de manière non réfléchie après le 19 avril, ces reports qui s’évalueront en mois causeront un cortège de souffrances et de morts dont, en cas d’inaction, vous serez également comptables.


Dr Audrey Neuprez

Médecin Spécialiste en Médecine Physique et Réadaptation
Licenciée en Santé Publique et Epidemiologie

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Voor de hervatting van (para)medische zorg zonder link met Covid

I n een opiniestuk gericht tot premier Wilmès en met een petitie roept Audrey Neuprez, dokter in fysieke geneeskunde en revalidatie, op tot de herstart van de behandeling van niet-dringende niet-covid-pathologie.

Anders dreigen 'tikkende tijdbommen' te ontstaan. In meer en meer ziekenhuizen, maar ook bij huisartsen en paramedici begint het gevoel te leven dat het tijd wordt om de behandeling van niet-dringende niet-covid-pathologie weer op te starten.

Vandaag werd daarvoor zelfs een petitie gelanceerd aan Franstalige kant. Doel: herstart op 20 april 2020 'om de 2e gezondheidscrisis te stoppen'. "Alleen "noodzakelijke of dringende" zorg blijft nu doorlopen binnen en buiten het ziekenhuis.

Aanvankelijk waren deze maatregelen gepland voor 3 weken, maar vervolgens werden ze met 2 weken verlengd tot 19 april", betoogt dr. Neuprez. "Na 5 weken wordt de definitie van wat nodig of dringend is problematisch." Vandaar de petitie.

Er gaan immers ongeruste stemmen op in verband met de situatie van kinderen waarbij niet altijd duidelijk is of hun zorg dringend is. Idem dito voor mensen met leermoeilijkheden die bijvoorbeeld logopedie en/of begeleiding kregen.

Maar ook meer slachtoffers dreigen bij volwassenen zoals bijvoorbeeld mensen met een hartaanval, stroke enzomeer. "Er is sprake van toekomstige tijdbommen", heet het. Ook kankerzorg kan niet zomaar worden uitgesteld.
Om nog maar te zwijgen van de primaire preventie, die terzijde is geschoven blijkbaar.

En zo is er een heel waslijstje aan mogelijke problematisch uitgestelde zorg. Al deze verwaarloosde patiënten lopen het risico het slachtoffer te worden van deze crisis.

"Als de covid-maatregelen na 19 april op ondoordachte wijze worden verlengd, zullen deze vertragingen, die over maanden zullen worden beoordeeld, een processie van lijden en dood veroorzaken waarvoor u, als u niets doet, ook verantwoordelijk zult zijn", richt initiatiefneemster dr. Audrey Neuprez zich tot de Eerste Minister.

Ook Nederlandstaligen kunnen zich hier bij de petitie aansluiten.

https://www.despecialist.eu/nl/opinies/pour-la-reprise-des-soins-medicaux-et-paramedicaux-sans-lien-avec-le-covid-dr-a-neuprez.html

Publiée (Mis à jour )