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la baie de Hann, un ATOUT pas un EGOUT
mahmoud S.
a lancé une pétition à destination de
gouvernement du sénégal , macky sall, mairie de hann bel air, greenpeace africa
La baie de Hann est devenue fréquentable grâce à la mobilisation des habitants de la localité, réunis au sein d’une association dénommée Asek Yaraax, composée de 12 regroupements de quartier. Leur seule arme de bataille semble être la sensibilisation. Ainsi ont-ils décidé de lancer tout un programme pour attirer l’attention des populations sur l’urgence de changer de comportements par rapport à leur environnement afin de réduire, au grand maximum, la pollution.
En fait, la pollution de la baie de Hann est de trois formes : celle dite domestique, occasionnée par les populations elles-mêmes qui déversent les eaux usées au niveau de la baie. C’est là où l’association semble atteindre le plus son objectif. Car, elle parvient toujours, par une série d’activités, à conscientiser les populations. D’abord en institutionnalisant les semaines de la baie de Hann qui se tiennent chaque année à l’occasion des Journées de l’Environnement. Ensuite en tenant des conférences, des débats, des séances de causeries sur la préservation de son cadre de vie. Enfin en projetant des films sur les dangers d’un environnement malsain. Ces techniques de sensibilisation ont permis aux habitants de Yaraax d’être conscients des dangers qui les guettent avec la pollution et les ont obligés à définir des règles de conduites afin de permettre à la baie de hann de retrouver, petit à petit, sa belle face et d’être fréquentable.
L’autre type de pollution est celle dite industrielle causée par les industries localisées dans la zone de la baie et qui constituent 60% du tissu industriel de la région de Dakar. Cette formes de pollution pose, d’ailleurs, plus de problèmes aux habitants de cette localité, mais au delà, aux poissons et autres fruits de la mer. Seulement, avec ces pollutions, les membres de l’Asek Yaraax ont du mal à réussir le combat alors qu’ils ne demandent, à défaut d’empêcher ces industriels de déverser leurs déchets dans la mer, qu’une participation de leur part dans la gestion de la baie mais aussi une contribution pour permettre au service de santé de la localité de prendre en charge les victimes de cette pollution.
Il y a également la pollution marine. Là, ce sont les bateaux qui squattent la baie qui y laissent des traces de carburant.
Face à l’impossibilité d’opposer une résistance à ces formes de pollutions, l’association a réuni, sous forme de pétition, 40 000 signatures de la population pour dénoncer l’agression dont est victime leur environnement. Déposée à la présidence et au ministère de l’environnement, cette pétition a permis à l’association d’acquérir un financement leur permettant d’assurer la propriété de la baie mais aussi de créer un site web pour mieux mener la lutte contre la pollution de la baie et d’informer « tous ceux qui sont épris de développement social » sur la situation de la baie de Hann.
Malgré l’engagement des jeunes de Hann de lutter pour la préservation de leur baie, beaucoup de choses restent à faire. Alors, ils demandent la prise en charge « d’une centaine de jeunes du secteur » qui ne s’occuperait que du nettoyage et de l’acheminement des ordures vers d’autres espaces qui seront prévus à cet effet. Mais aussi à ce que l’on exige des industriels l’installation d’ unités d’épuration pour la réduction des dégâts de la pollution. Et à l’Etat, ils demandent l’application rigoureuse du code de l’environnement.
En fait, la pollution de la baie de Hann est de trois formes : celle dite domestique, occasionnée par les populations elles-mêmes qui déversent les eaux usées au niveau de la baie. C’est là où l’association semble atteindre le plus son objectif. Car, elle parvient toujours, par une série d’activités, à conscientiser les populations. D’abord en institutionnalisant les semaines de la baie de Hann qui se tiennent chaque année à l’occasion des Journées de l’Environnement. Ensuite en tenant des conférences, des débats, des séances de causeries sur la préservation de son cadre de vie. Enfin en projetant des films sur les dangers d’un environnement malsain. Ces techniques de sensibilisation ont permis aux habitants de Yaraax d’être conscients des dangers qui les guettent avec la pollution et les ont obligés à définir des règles de conduites afin de permettre à la baie de hann de retrouver, petit à petit, sa belle face et d’être fréquentable.
L’autre type de pollution est celle dite industrielle causée par les industries localisées dans la zone de la baie et qui constituent 60% du tissu industriel de la région de Dakar. Cette formes de pollution pose, d’ailleurs, plus de problèmes aux habitants de cette localité, mais au delà, aux poissons et autres fruits de la mer. Seulement, avec ces pollutions, les membres de l’Asek Yaraax ont du mal à réussir le combat alors qu’ils ne demandent, à défaut d’empêcher ces industriels de déverser leurs déchets dans la mer, qu’une participation de leur part dans la gestion de la baie mais aussi une contribution pour permettre au service de santé de la localité de prendre en charge les victimes de cette pollution.
Il y a également la pollution marine. Là, ce sont les bateaux qui squattent la baie qui y laissent des traces de carburant.
Face à l’impossibilité d’opposer une résistance à ces formes de pollutions, l’association a réuni, sous forme de pétition, 40 000 signatures de la population pour dénoncer l’agression dont est victime leur environnement. Déposée à la présidence et au ministère de l’environnement, cette pétition a permis à l’association d’acquérir un financement leur permettant d’assurer la propriété de la baie mais aussi de créer un site web pour mieux mener la lutte contre la pollution de la baie et d’informer « tous ceux qui sont épris de développement social » sur la situation de la baie de Hann.
Malgré l’engagement des jeunes de Hann de lutter pour la préservation de leur baie, beaucoup de choses restent à faire. Alors, ils demandent la prise en charge « d’une centaine de jeunes du secteur » qui ne s’occuperait que du nettoyage et de l’acheminement des ordures vers d’autres espaces qui seront prévus à cet effet. Mais aussi à ce que l’on exige des industriels l’installation d’ unités d’épuration pour la réduction des dégâts de la pollution. Et à l’Etat, ils demandent l’application rigoureuse du code de l’environnement.
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