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Comité de soutien au LILI'S / Gran Samblé pour Ba LILI'S An Chans
Edward P.
a lancé une pétition à destination de
Monsieur Le Préfet
Le restaurant Lili's sur la plage de la Batelière est en danger!
Dans le cadre d’une demande d’AOT qui est en cours d’instruction par les services de la DEAL, parallèlement à une demande similaire portée par la société CARAIBE INVESTISSEMENTS (hôtel La Batelière, société du Groupe MONPLAISIR).
Les dirigeants de ce groupe se prévalant d’un soutien sans faille qui leur aurait d’ores et déjà été donné pour un arbitrage en leur faveur, compte tenu des implications qui découleraient d’une telle décision, il nous semble indispensable de devoir vous apporter tous les éclaircissements quant aux enjeux de cette affaire. Pour votre parfaite information, nous vous apportons les premières précisions quant au contexte historique de ce dossier :
La parcelle concédée à la société CARAIBE INVESTISSEMENTS par AOT en date du 30 décembre 2009 ayant été confiée en sous-traitance à la société Lili’s SARL le 04 mars 2010, la société LILI’S SARL exploite seule, depuis cette date, un restaurant- bar, le LILI’S, se situant sur la plage dite du PLM au quartier « Batelière ».
Depuis les années 1990, l’hôtel avait bénéficié d’une AOT portant sur la plage de la Batelière, mais n’y exploitait qu’un point de rafraîchissement, sans restaurant, ouvert à des tranches horaires restreintes et ne bénéficiant d’aucune surveillance.
Suite au passage de l’ouragan « Dean » en 2007, la plage a été vidée de son sable. Parallèlement, du fait des difficultés financières de l’hôtel, le site était alors laissé en quasi abandon, un chapiteau en plastique faisant office d’abri pour les clients ; l’endroit étant devenu un repaire privilégié pour voyous et l’AOT accordée le 19 novembre 1998, alors expirée, n’avait pas fait l’objet d’une
demande de renouvellement.
Cette plage constituait alors le point noir de l’hôtel, ses clients ne s’y aventurant pas ou peu, au risque de se faire agresser, les équipages des compagnies aériennes préférant délaisser l’hôtel de ce fait.
C’est donc en 2009 et afin de dynamiser ce site, qu’à la demande des responsables de l’hôtel de l’époque, nous avons créé la société LILI’S SARL avec pour but d’exploiter un restaurant-bar de plage de qualité.
Les dirigeants de l’hôtel de l’époque étant alors confrontés à des graves difficultés financières et sociales (43 licenciements économiques), nous nous chargions pour leur compte des formalités de renouvellement de l’AOT et obtenions une Licence IV.
Après des investissements conséquents (création de carbets en paillotte, achat de tout le mobilier et des équipements, déménagement du Club de plongée pour permettre une rationalisation des espaces, etc..) et le rajout, toujours à nos frais, de 700 (sept cents) tonnes de sable blanc importé à cet effet, le LILI’S ouvrait ses portes en 2010.
Malgré les nombreuses difficultés auxquelles nous avons été confrontés durant nos toutes premières années d’exploitation environnement insécuritaire nécessitant de recruter plusieurs agents de sécurité afin d’assurer une surveillance en H24 des lieux) nous avons, et cela grâce à notre détermination et notre implication constante, réussi à créer une véritable institution connue de tous les Martiniquais ; un fleuron touristique dont nous pouvons être fiers.
Depuis plus de 10 (dix) ans, nous assurons seuls, quotidiennement, l’entretien et la surveillance de l’ensemble de la plage et de ses alentours, pour la plus grande satisfaction du public et des clients de l’hôtel ; la plage, jouissant désormais d’une excellente image, est aujourd’hui fréquentée par des familles avec enfants, locaux et touristes, pêcheurs à la ligne du quartier ; un bel exemple de mixité.
C’est d’ailleurs pour nous l’une des raisons majeures qui fait le succès du LILI’S: une plage authentique fréquentée par un public de locaux habitués du site se mêlant à une clientèle touristique de passage.
Un chiffre qui parle de nos jours: plus de 34 000 « fans » sur les réseaux sociaux, ce qui en fait l’un des restaurants les plus « aimés » de…la Martinique!
Face à cet engouement, nous pourrions soumettre aux services de l’Etat un projet spécifique afin de faire en sorte que soit rénové le ponton, de manière à proposer un accès supplémentaire au site, et offrir d’autres services complémentaires. Jusqu’alors, il nous était impossible de concevoir un investissement d’une telle ampleur, du fait du manque de visibilité, la convention d’exploitation nous liant à l’hôtel n’ayant pas prévu de clause de tacite reconduction, de nouvelles négociations devant être engagées avant chaque terme intervenant à échéance rapprochée (durée initiale de 5 (cinq) ans puis de 1 (un) et enfin, de 5 (cinq) ans).
L’établissement, ouvert 7 jours sur 7, midi et soir, accueille en moyenne 300 (trois cents) clients chaque jour, ce qui en fait l’un des restaurants les plus fréquentés et dynamiques de la Martinique avec un chiffre d’affaires en progression spectaculaire et régulière, chaque année.
L’établissement emploie au 31 août 2019 45 (quarante cinq) salariés à temps plein dont 27 (vingt sept) collaborateurs en CDI ; effectif important lié au taux de fréquentation et à la volonté de fournir un très bon service. Aucun de ces collaborateurs n’a jamais compté parmi les effectifs de l’hôtel et ce, depuis l’origine de la société.
Si le LILI’S est situé sur le complexe touristique de La Batelière, au même titre que le Casino Batelière Plazza et le Club de plongée voisins, il s’agit en effet d’une entité totalement indépendante de l’hôtel en termes de personnel, d’infrastructure et de gestion commerciale.
Ainsi, c’est moins de 5 (cinq) pour cent du chiffre d’affaires du LILI’S qui est généré par les clients de l’hôtel (3% en 2018). Ce chiffre est vérifiable du fait de l’accord comptable passé avec l’hôtel permettant un paiement en compte des consommations de ses clients prises au LILI’S, ce qui permet de tenir une comptabilité et de dresser des statistiques annuelles disponibles, permettant de connaître précisément le chiffre d’affaires généré quotidiennement par les clients de l’hôtel.
Ce n’est donc aucunement un restaurant annexe de l’hôtel, comme certains pourraient parfois vouloir le soutenir.
En outre, le LILI’S dispose d’une entrée indépendante de celle de l’hôtel, correspondant à l’entrée qu’emprunte quotidiennement le public fréquentant la plage, clients ou non, à laquelle s’ajoute le « chemin du douanier », utilisé par les habitués des environs.
A noter que, bien que nous ayons un accord avec l’hôtel permettant à nos clients de transiter librement par le hall du bâtiment pour se rendre au LILI’S, les agents de sécurité de l’hôtel incitent fortement nos clients, voire les obligent, à passer par l’entrée du parc. De plus, lorsqu’il s’agit de quitter les lieux, une barrière avec un digicode dont le code est seulement connu des clients de l’hôtel empêche nos clients ainsi que le public de remonter par l’hôtel.
Le caractère indépendant du LILI’S par rapport à l’hôtel ne souffre d’aucune discussion.
Enfin, nous soulignerons que cette bonne gestion du site a par ailleurs fortement contribué à redorer l’image de l’hôtel ; en témoignent les nombreux commentaires rédigés par les clients de l’hôtel sur la page Tripadvisor relative à l’hôtel, ne laissant que des avis positifs au sujet du « restaurant bar LILI’S situé sur la plage ».
Début 2019, nous avons formellement été avertis par les services de la DEAL, propos qui nous été relayés par les services juridiques de la Mairie de la commune de Schoelcher, du fait que le régime actuel de sous-traitance était illégal et qu’il ne sera donc pas reconduit à l’issue de l’AOT venant à expiration le 29 décembre 2019. En effet, désormais, l’exploitant du site doit correspondre au bénéficiaire désigné dans l’arrêté portant AOT.
Afin de tenter de démêler cette situation, alors que nous étions en pourparlers avec les dirigeants de CARAIBE INVESTISSEMENTS pour une association éventuelle, et que ces derniers avaient été dûment informés que le régime de sous-traitance actuel ne serait pas prorogé par l’Etat, nous apprenions qu’une demande d’AOT avait été effectuée par l’hôtel, sans nous y associer.
Plusieurs années de vaines et stériles négociations pour enfin comprendre que le groupe Monplaisir voulait tout simplement récupérer le fruit de 10 années d’efforts.
C’est donc afin de protéger l’existence de notre établissement et les emplois de ses salariés, que nous avons, face à ce risque, pris l’initiative de déposer, au nom de la société Lili’s SARL, un dossier de demande d’AOT.
Compte tenu des éléments qui précèdent, et quel que soit le bien-fondé juridique du caractère illégal de la sous-traitance, le site étant directement exploité par nos soins, nous souhaitons aujourd’hui bénéficier d’une AOT directement, dans le même esprit qui nous anime depuis nos débuts, à savoir offrir un produit authentique au public et aux touristes de passage, complémentaire des offres proposées par les autres entreprises touristiques du quartier, à commencer bien entendu par l’hôtel avec lequel des synergies doivent enfin être développées.
L’investissement financier et humain que nous avons réalisé durant ces 10 (dix) dernières années, comprenant les formations continues de notre personnel, justifie, selon nous, que cette nouvelle autorisation de 10 (dix) années soit accordée à ceux qui ont procédé à la création pure et simple de cette importante activité sur le site et ce, non seulement pour permettre de donner une visibilité suffisante pour rentabiliser les investissements de réajustement à réaliser mais également donner à notre personnel une garantie sur la pérennité de leurs emplois aujourd’hui menacés.
Enfin, il est à noter que, depuis 2010, l’hôtel refacture au LILI’S l’intégralité du montant total de la redevance fixée par l’Etat au titre de cette AOT.
Notre seul but étant de continuer à exercer sereinement notre activité avec la visibilité nécessaire,
Les membres du personnel, nous ayant fait part de malheureux « ragots » selon lesquels les dirigeants du groupe MONPLAISIR se targuent d’avoir le bras long et d’entretenir des relations privilégiées avec la Préfecture ainsi que la Mairie, face au risque d’un dérapage social et compte tenu de la relation de confiance instaurée avec l’ensemble de notre personnel, nous les avons, par correction et devoir informés de la situation.
Bien que nous ayons tenté de les rassurer à la suite d’un échange ouvert avec les représentants du personnel, ces derniers nous ont fait savoir qu’ils avaient pris l’attache d’un avocat, Maître Georges-Emmanuel GERMANY, afin de défendre leurs emplois et leur entreprise.
Nous espérons que ce courrier retiendra toute votre attention car Mesdames et messieurs, c’est avant tout une aventure humaine incroyable et dans cette décision, non seulement les aspects techniques sont importants, et nous n'avons aucun doute sur le fait que nous les remplissons, mais dans cette décision c’est l’aspect humain qui doit primer, c’est un cri du cœur, de la part de l'ensemble des collaborateurs du Lili's.
Nous souhaitons une décision qui soit juste…JUSTE!
Dans le cadre d’une demande d’AOT qui est en cours d’instruction par les services de la DEAL, parallèlement à une demande similaire portée par la société CARAIBE INVESTISSEMENTS (hôtel La Batelière, société du Groupe MONPLAISIR).
Les dirigeants de ce groupe se prévalant d’un soutien sans faille qui leur aurait d’ores et déjà été donné pour un arbitrage en leur faveur, compte tenu des implications qui découleraient d’une telle décision, il nous semble indispensable de devoir vous apporter tous les éclaircissements quant aux enjeux de cette affaire. Pour votre parfaite information, nous vous apportons les premières précisions quant au contexte historique de ce dossier :
La parcelle concédée à la société CARAIBE INVESTISSEMENTS par AOT en date du 30 décembre 2009 ayant été confiée en sous-traitance à la société Lili’s SARL le 04 mars 2010, la société LILI’S SARL exploite seule, depuis cette date, un restaurant- bar, le LILI’S, se situant sur la plage dite du PLM au quartier « Batelière ».
Depuis les années 1990, l’hôtel avait bénéficié d’une AOT portant sur la plage de la Batelière, mais n’y exploitait qu’un point de rafraîchissement, sans restaurant, ouvert à des tranches horaires restreintes et ne bénéficiant d’aucune surveillance.
Suite au passage de l’ouragan « Dean » en 2007, la plage a été vidée de son sable. Parallèlement, du fait des difficultés financières de l’hôtel, le site était alors laissé en quasi abandon, un chapiteau en plastique faisant office d’abri pour les clients ; l’endroit étant devenu un repaire privilégié pour voyous et l’AOT accordée le 19 novembre 1998, alors expirée, n’avait pas fait l’objet d’une
demande de renouvellement.
Cette plage constituait alors le point noir de l’hôtel, ses clients ne s’y aventurant pas ou peu, au risque de se faire agresser, les équipages des compagnies aériennes préférant délaisser l’hôtel de ce fait.
C’est donc en 2009 et afin de dynamiser ce site, qu’à la demande des responsables de l’hôtel de l’époque, nous avons créé la société LILI’S SARL avec pour but d’exploiter un restaurant-bar de plage de qualité.
Les dirigeants de l’hôtel de l’époque étant alors confrontés à des graves difficultés financières et sociales (43 licenciements économiques), nous nous chargions pour leur compte des formalités de renouvellement de l’AOT et obtenions une Licence IV.
Après des investissements conséquents (création de carbets en paillotte, achat de tout le mobilier et des équipements, déménagement du Club de plongée pour permettre une rationalisation des espaces, etc..) et le rajout, toujours à nos frais, de 700 (sept cents) tonnes de sable blanc importé à cet effet, le LILI’S ouvrait ses portes en 2010.
Malgré les nombreuses difficultés auxquelles nous avons été confrontés durant nos toutes premières années d’exploitation environnement insécuritaire nécessitant de recruter plusieurs agents de sécurité afin d’assurer une surveillance en H24 des lieux) nous avons, et cela grâce à notre détermination et notre implication constante, réussi à créer une véritable institution connue de tous les Martiniquais ; un fleuron touristique dont nous pouvons être fiers.
Depuis plus de 10 (dix) ans, nous assurons seuls, quotidiennement, l’entretien et la surveillance de l’ensemble de la plage et de ses alentours, pour la plus grande satisfaction du public et des clients de l’hôtel ; la plage, jouissant désormais d’une excellente image, est aujourd’hui fréquentée par des familles avec enfants, locaux et touristes, pêcheurs à la ligne du quartier ; un bel exemple de mixité.
C’est d’ailleurs pour nous l’une des raisons majeures qui fait le succès du LILI’S: une plage authentique fréquentée par un public de locaux habitués du site se mêlant à une clientèle touristique de passage.
Un chiffre qui parle de nos jours: plus de 34 000 « fans » sur les réseaux sociaux, ce qui en fait l’un des restaurants les plus « aimés » de…la Martinique!
Face à cet engouement, nous pourrions soumettre aux services de l’Etat un projet spécifique afin de faire en sorte que soit rénové le ponton, de manière à proposer un accès supplémentaire au site, et offrir d’autres services complémentaires. Jusqu’alors, il nous était impossible de concevoir un investissement d’une telle ampleur, du fait du manque de visibilité, la convention d’exploitation nous liant à l’hôtel n’ayant pas prévu de clause de tacite reconduction, de nouvelles négociations devant être engagées avant chaque terme intervenant à échéance rapprochée (durée initiale de 5 (cinq) ans puis de 1 (un) et enfin, de 5 (cinq) ans).
L’établissement, ouvert 7 jours sur 7, midi et soir, accueille en moyenne 300 (trois cents) clients chaque jour, ce qui en fait l’un des restaurants les plus fréquentés et dynamiques de la Martinique avec un chiffre d’affaires en progression spectaculaire et régulière, chaque année.
L’établissement emploie au 31 août 2019 45 (quarante cinq) salariés à temps plein dont 27 (vingt sept) collaborateurs en CDI ; effectif important lié au taux de fréquentation et à la volonté de fournir un très bon service. Aucun de ces collaborateurs n’a jamais compté parmi les effectifs de l’hôtel et ce, depuis l’origine de la société.
Si le LILI’S est situé sur le complexe touristique de La Batelière, au même titre que le Casino Batelière Plazza et le Club de plongée voisins, il s’agit en effet d’une entité totalement indépendante de l’hôtel en termes de personnel, d’infrastructure et de gestion commerciale.
Ainsi, c’est moins de 5 (cinq) pour cent du chiffre d’affaires du LILI’S qui est généré par les clients de l’hôtel (3% en 2018). Ce chiffre est vérifiable du fait de l’accord comptable passé avec l’hôtel permettant un paiement en compte des consommations de ses clients prises au LILI’S, ce qui permet de tenir une comptabilité et de dresser des statistiques annuelles disponibles, permettant de connaître précisément le chiffre d’affaires généré quotidiennement par les clients de l’hôtel.
Ce n’est donc aucunement un restaurant annexe de l’hôtel, comme certains pourraient parfois vouloir le soutenir.
En outre, le LILI’S dispose d’une entrée indépendante de celle de l’hôtel, correspondant à l’entrée qu’emprunte quotidiennement le public fréquentant la plage, clients ou non, à laquelle s’ajoute le « chemin du douanier », utilisé par les habitués des environs.
A noter que, bien que nous ayons un accord avec l’hôtel permettant à nos clients de transiter librement par le hall du bâtiment pour se rendre au LILI’S, les agents de sécurité de l’hôtel incitent fortement nos clients, voire les obligent, à passer par l’entrée du parc. De plus, lorsqu’il s’agit de quitter les lieux, une barrière avec un digicode dont le code est seulement connu des clients de l’hôtel empêche nos clients ainsi que le public de remonter par l’hôtel.
Le caractère indépendant du LILI’S par rapport à l’hôtel ne souffre d’aucune discussion.
Enfin, nous soulignerons que cette bonne gestion du site a par ailleurs fortement contribué à redorer l’image de l’hôtel ; en témoignent les nombreux commentaires rédigés par les clients de l’hôtel sur la page Tripadvisor relative à l’hôtel, ne laissant que des avis positifs au sujet du « restaurant bar LILI’S situé sur la plage ».
Début 2019, nous avons formellement été avertis par les services de la DEAL, propos qui nous été relayés par les services juridiques de la Mairie de la commune de Schoelcher, du fait que le régime actuel de sous-traitance était illégal et qu’il ne sera donc pas reconduit à l’issue de l’AOT venant à expiration le 29 décembre 2019. En effet, désormais, l’exploitant du site doit correspondre au bénéficiaire désigné dans l’arrêté portant AOT.
Afin de tenter de démêler cette situation, alors que nous étions en pourparlers avec les dirigeants de CARAIBE INVESTISSEMENTS pour une association éventuelle, et que ces derniers avaient été dûment informés que le régime de sous-traitance actuel ne serait pas prorogé par l’Etat, nous apprenions qu’une demande d’AOT avait été effectuée par l’hôtel, sans nous y associer.
Plusieurs années de vaines et stériles négociations pour enfin comprendre que le groupe Monplaisir voulait tout simplement récupérer le fruit de 10 années d’efforts.
C’est donc afin de protéger l’existence de notre établissement et les emplois de ses salariés, que nous avons, face à ce risque, pris l’initiative de déposer, au nom de la société Lili’s SARL, un dossier de demande d’AOT.
Compte tenu des éléments qui précèdent, et quel que soit le bien-fondé juridique du caractère illégal de la sous-traitance, le site étant directement exploité par nos soins, nous souhaitons aujourd’hui bénéficier d’une AOT directement, dans le même esprit qui nous anime depuis nos débuts, à savoir offrir un produit authentique au public et aux touristes de passage, complémentaire des offres proposées par les autres entreprises touristiques du quartier, à commencer bien entendu par l’hôtel avec lequel des synergies doivent enfin être développées.
L’investissement financier et humain que nous avons réalisé durant ces 10 (dix) dernières années, comprenant les formations continues de notre personnel, justifie, selon nous, que cette nouvelle autorisation de 10 (dix) années soit accordée à ceux qui ont procédé à la création pure et simple de cette importante activité sur le site et ce, non seulement pour permettre de donner une visibilité suffisante pour rentabiliser les investissements de réajustement à réaliser mais également donner à notre personnel une garantie sur la pérennité de leurs emplois aujourd’hui menacés.
Enfin, il est à noter que, depuis 2010, l’hôtel refacture au LILI’S l’intégralité du montant total de la redevance fixée par l’Etat au titre de cette AOT.
Notre seul but étant de continuer à exercer sereinement notre activité avec la visibilité nécessaire,
Les membres du personnel, nous ayant fait part de malheureux « ragots » selon lesquels les dirigeants du groupe MONPLAISIR se targuent d’avoir le bras long et d’entretenir des relations privilégiées avec la Préfecture ainsi que la Mairie, face au risque d’un dérapage social et compte tenu de la relation de confiance instaurée avec l’ensemble de notre personnel, nous les avons, par correction et devoir informés de la situation.
Bien que nous ayons tenté de les rassurer à la suite d’un échange ouvert avec les représentants du personnel, ces derniers nous ont fait savoir qu’ils avaient pris l’attache d’un avocat, Maître Georges-Emmanuel GERMANY, afin de défendre leurs emplois et leur entreprise.
Nous espérons que ce courrier retiendra toute votre attention car Mesdames et messieurs, c’est avant tout une aventure humaine incroyable et dans cette décision, non seulement les aspects techniques sont importants, et nous n'avons aucun doute sur le fait que nous les remplissons, mais dans cette décision c’est l’aspect humain qui doit primer, c’est un cri du cœur, de la part de l'ensemble des collaborateurs du Lili's.
Nous souhaitons une décision qui soit juste…JUSTE!
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