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Monsieur le Président de la République, libérez Georges Ibrahim Abdallah

Monsieur le Président de la République, libérez Georges Ibrahim Abdallah

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Cette pétition a été lancée par Raymond B. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Raymond B.
a lancé une pétition à destination de
Président de la République
Le maintien de Georges Ibrahim Abdallah en prison est une atteinte aux valeurs de la République.



Georges Ibrahim Abdallah, de nationalité libanaise, à été condamné, d’une part, le 10 juillet 1986, par le Tribunal correctionnel de Lyon à 4 ans d’emprisonnement et à 5 ans d’interdiction de séjour pour association de malfaiteurs, usages de documents administratifs falsifiés, infractions à la législation sur les armes, d’autre part, le 28 février 1987, par la cour d’assises de Paris, spécialement composée, à la réclusion criminelle à perpétuité pour complicité d’assassinats et tentative d’assassinat.

Les faits dont la complicité lui est imputée remontent à 5 années plus tôt,
À Paris, le 18 janvier 1982, l’assassinat d’un attaché militaire américain, membre de la CIA (Charles Ray) ; le 3 avril1982 d’un diplomate israélien, membre du Mossad (Yacov Barsimentov) ; et graves blessures sur Robert O.Homme, consul Américain à Strasbourg.
Ces actes de guerre sont motivés par les invasions successives de l’armée israélienne au Sud Liban (1978 et 1982), soutenue par les États-Unis et les exécutions par le Mossad de Palestiniens sur le sol européen.
Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste et anti-impérialiste libanais est considéré comme étant un responsable de la Fraction Armée Révolutionnaire Libanaise, mouvement qui a revendiqué ces actes ciblés.

Aujourd’hui, Georges Ibrahim Abdallah va entamer sa 40 é année de prison.
La peine incompressible correspondant à sa condamnation était de 15 ans, passée laquelle il pouvait bénéficier d’une libération conditionnelle.Il a engagé, en vain, une dizaine de démarches en ce sens.
Toute nouvelle demande est vouée à l’échec, comme étant irrecevable, faute de mise à exécution d’une expulsion du territoire.
La question n’est pas de remettre en cause sa condamnation, ce qu’il ne souhaite d’ailleurs pas, même si elle soulève de nombreux points qui ne peuvent laisser les juristes et démocrates indifférents : son premier avocat était appointé par les services secrets français ; sa complicité est invoquée à la suite de la découverte fortuite de l’arme ayant servi aux assassinats 4 ans plus tôt, alors qu’il est en détention et devait être extradé en Algérie suite à un accord avec les autorités de ce pays ; les faits sont de 1982, il est le premier à être jugé par la cour d’assisses spécialement composée créée en 1986 et bien que son instruction fût close ; l’avocat général requiert 10 ans de détention et il est condamné à perpétuité du fait qu’une campagne médiatique et policière inégalée impute à tord à sa famille la responsabilité des odieux attentats terroristes qui ont endeuillé la France en 1986 ( Il est incarcéré depuis 1984) …
Tous ceci est aujourd’hui établi de sources sûres.
Malgré la reconnaissance de ces éléments à décharge par le directeur de la DST qui a fait procédé à son arrestation(Yves Bonnet), comme par Robert Pandraud ministre de la sécurité publique de l’époque, et de Alain Marsaud, directeur du service central de lutte antiterroriste du parquet de Paris, Georges Ibrahim Abdallah est encore aujourd’hui, à l’âge de 72 ans maintenu en détention sur pression des États-Unis, étonnamment constitués partie civile.
Il était pourtant libérable sous conditions depuis 1999 !et Il entame néanmoins sa 40 éme année de détention.

Aujourd’hui, le cas de ce prisonnier hors normes doit interpeller les juristes et les citoyens soucieux du respect des droits de l’homme, à plus d’un titre :

-la perpétuité réelle, si elle est reconnue dans son principe en droit français et européen, doit dans son exécution toujours laisser au condamné la possibilité d’une remise de peine, une possibilité de libération conditionnelle.
Ce principe à été rappelé par une décision du Conseil Constitutionnel du 6 septembre 2019, sur QPC relativement à la loi du 3 juin 2016
« dès lors que les dispositions contestées ont pour conséquence de priver les personnes en cause de toute possibilité d’aménagement de leur peine, en particulier dans le cas où elles ont été condamnées à la réclusion criminelle à perpétuité, elles sont manifestement contraires au principe de proportionnalité des peines ».
Cette possibilité est pourtant refusée à Georges Ibrahim Abdallah .
Le ministre de la justice Jean Jacques Urvoas n’a-t-il pas déclaré devant le Sénat à l’appui de cette mesure que Georges Ibrahim Abdallah ne sortirait jamais vivant de sa détention !Il n’a pas depuis été démenti !

La Cour de Cassation classe ses demandes de liberté conditionnelle comme irrecevables ; puisque comme étranger condamné à une interdiction de cinq ans du territoire, Il doit avant tout être expulsé.

-En sus de la question de la proportionnalité de la peine se pose celle préoccupante de la séparation des pouvoirs, principe constitutionnel.
Comment admettre qu’une décision de justice puisse être subordonnée à une décision d’un ministre de l’Intérieur ! C’est nier la judiciarisation de l’exécution des peines.

Il est nécessaire de demander que le Président de la République, ses ministre de l’Intérieur et de la Justice signent un décret d’expulsion( d’autant plus que le Liban a donné son accord) pour mettre fin à cet imbroglio juridique, à cette situation indigne d’une réelle démocratie et du respect des droits de l’Homme.




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