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AU GOUVERNEMENT IVOIRIEN : SAUVER LA POPULATION IVOIRIENNE et à la COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE

AU GOUVERNEMENT IVOIRIEN : SAUVER LA POPULATION IVOIRIENNE et à la COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE

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Cette pétition a été lancée par Kanzly M. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Kanzly M.
a lancé une pétition à destination de
AU GOUVERNEMENT IVOIRIEN
A
moins de trois mois de la Conférence climatique de Paris (COP21), les différentes délégations nationales mettent
le pied à l’étrier pour optimiser leur participation à travers l’élaboration et
la validation des INDCs (Contributions Prévues Déterminées au Niveau National).
En Côte d’Ivoire, la validation de ce précieux document semble avoir occulté
toutes les observations faites par le collège d’experts nationaux et étrangers
qui travaillaient depuis 2012 à sa réalisation, au mépris d’enjeux climatiques balayés
du revers de la main par de potentiels intérêts financiers. Explications et
décryptage.

La minutieuse préparation des
INDCs


A
travers son ministère de l’Environnement, de la Salubrité et du Développement
Durable, la Côte d’Ivoire a, depuis
novembre 2012, travaillé sans relâche avec une jeune équipe, d’experts dynamiques et
talentueux  à l’élaboration des INDCs; cette équipe a été appuyée par un
groupe d’experts et consultants français mandatés par les structures Expertise
France et Artelia avec à sa tête Jacquelin Ligo, expert en réchauffement
climatique. Objectif, fournir un document pertinent et efficace, prenant en
compte toutes les préoccupations des différents secteurs d’activité, des politiques
et de la société civile. La réalisation de ce document de synthèse a également
bénéficié de l’apport  du professeur Ochou Adé Delphin, directeur national du projet INDC en Côte
d’Ivoire et du Docteur Kadio Ahoussane, négociateur en chef des INDCs Côte
d’Ivoire.

Avec
l’accord de tous les parties prenantes, ces INDCs ont été présentées et
validées le 7 Septembre 2015  à Abidjan, en présence d’un parterre  de personnalités dont le ministre  de tutelle Allah Kouadio Rémi, Alimata Bakayoko, point Focal du Fond pour
l’Environnement Mondial en Côte d’Ivoire et de Luc Grégoire, directeur pays du PNUD.

Ces Contributions Prévues Déterminées au Niveau
National ont été par la suite présentées au chef de l’Etat ivoirien, Alassane
Ouattara, qui a félicité ce travail de qualité et l’a validé à son tour. Ces
INDCs d’un commun accord ont été soumises au Comité de Coordination des Nations
Unies pour le Changement Climatique (CCNUCC) qui a par la suite publié
officiellement ce document sur le site internet de ladite coordination.

 

    Une validation a posteriori qui coince

 

Ces INDCs de Côte d’Ivoire se sont vues
malheureusement contestées après soumission au CCNUCC par le ministère de l’Energie
et des mines de Côte d’Ivoire. Le ministère aurait  exercé une pression sur le ministère de
l’environnement, lui demandant de supprimer, sans aucune forme de procès, le scénario
2 des INDCs ; des dispositions allant à l’encontre d’accords signés avec
certains pays tel que le Maroc et la Turquie pour l’achat de carbone dans le
but de construire deux grandes centrales de charbon de 700 méga
watt chacune, pour obtenir de l’énergie, (l’une à San-Pedro et l’autre sur le
littoral).

A l’instar des autres pays du monde, la Côte
d’Ivoire s’est fixée pour objectif de réduire les
émissions de gaz à effet de serre en deçà de 2°Celsius et de trouver de mesure d’atténuations et d’adaptations
efficaces qui seront débattues à Paris lors de la 21ème Conférence
des Parties (COP21). Une noble ambition sacrifiée sur l’autel de la coopération
bilatérale.

Une coopération bilatérale foulant
aux pieds les enjeux climatiques


Paradoxalement
à ce projet, le Maroc qui produisait la majeure partie de son énergie grâce au
charbon, décide, de s’engager entièrement pour la réduction des émissions de
gaz à effet de serre à moins 2°Celsus et lutter contre le changement
climatique. Cela s’est matérialisé par la pose de la première pierre par François Hollande et Mohammed VI lors
de sa visite d’amitié au Maroc du 19 au 20 Septembre 2015, d’un institut de
formation aux métiers des énergies renouvelables, à Tanger ; une priorité
pour le Maroc qui s’est engagé à avoir 42 %
d’énergies renouvelables dans son mix énergétique d’ici à 2020 et présidera la
Cop22 en 2016, après Paris.





La
déduction est toute trouvée, consternante et ahurissante: c’est bien ces
charbons dont le Maroc veut se débarrasser que la Côte d’Ivoire à travers son
ministre de l’énergie, veut récupérer pour en faire de grandes centrales et mettre
par conséquent la vie de population en péril !

Au
moment où tous les pays parlent d’énergies renouvelables et de système d’atténuations,
la Côte d’Ivoire, elle, prône la pollution et l’émission de gaz à plus de
3°Celsus.

Une
pilule qui a du mal à passer non seulement au ministère de l’Environnement et
auprès de tous les activistes de la lutte contre le réchauffement climatique.
Pis encore, les exigences du ministère de l’Energie semblent avoir trouvé un
écho favorable d’autant plus qu’une nouvelle version des INDCs vient d’être
soumise au Comité de Coordination des Nations Unis pour le Changement Climatique
(CCNUCC) le 25 Septembre 2015 avec la suppression du scénario 2 comportant
préalablement les mésuses d’atténuations, d’adaptation et d’énergie
renouvelables dans le secteur de l’énergie. 


 

Le spectre d’un deuxième
‘’probo-Kouala’’


Avec
de telles manoeuvres, il ne serait pas surprenant de subir un deuxième
« Probo-Kouala » l’affaire des déchets toxiques déversés en Côte d’Ivoire
en Août 2006, qui jusqu’à présent n’a pas encore fini ses affres sur la
population et les enfants qui naissent…

Toute
porte à croire que la Côte d’ Ivoire est un véritable dépotoir des déchets des
autres pays du monde…

Que
va-t-il se passer là-bas à Paris pendant ces négociations ?

A
quoi pourrait ressembler l’avenir des générations futures  avec une atmosphère remplie de carbone
(CO2) ?

Est-ce
cela un pays émergent à l’horizon 2050 avec une population exposée de toute
évidence au cancer?

Voici autant de questions qui
restent sans réponses. Mais des questions qui espèrent trouver un écho
retentissant auprès de tous les citoyens et gouvernants du monde qui croient en
la force d’une humanité débarrassée de la pollution.


 

Kanzly MIDEH


Publiée (Mis à jour )