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Nous appelons l'UE à exiger le respect des droits de l’Homme au Venezuela

Nous appelons l'UE à exiger le respect des droits de l’Homme au Venezuela

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Cette pétition a été lancée par Venezuela T. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Venezuela T.
a lancé une pétition à destination de
Antonio Tajani, Président du Parlement européen, Federica Mogherini, Haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité
Soixante&dashneuf ans après la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, la situation au Venezuela est alarmante.

Parler de la situation des droits de l'homme au Venezuela est devenu récurrent depuis quelques années. Et c'est aussi que le Venezuela surprend par le grand retour en arrière en termes de garanties des libertés pour ces citoyens.

Selon le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Zeid Al&dashHussein, au Venezuela, il existe une politique de répression de la dissidence et la peur s'est établie dans la population. C'est un pays où la plupart des allégations de violations des droits de l'homme ne sont pas traitées. La Haut&dashCommissaire révèle que le recours excessif à la force par les services de sécurité de l'État a augmenté depuis 2014. Au cours des manifestations d'avril&dashaoût 2017, 5 051 personnes ont été arbitrairement arrêtées et 126 tuées. Le Secrétaire général de l'Organisation des États américains (OEA), Luis Almagro, a déclaré que plus de 15 000 personnes avaient été blessées au cours de la même période. Tous deux continuent de recevoir des allégations de torture, d'abus ou de mauvais traitements fondées sur la dissidence au gouvernement national.

De même, la Haut&dashCommissaire a mis en garde contre le danger d'une "législation constitutionnelle" adoptée par l'Assemblée constituante nationale illégitime, qui vise à sanctionner quiconque se prononce contre le gouvernement national, y compris par le biais de réseaux sociaux. "C'est une loi ambiguë qui permet de juger quiconque exprime une opinion divergente."

Pour sa part, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) nous dit qu'entre 2014 et septembre 2017, plus de 100 000 Vénézuéliens ont demandé l'asile à l'étranger, dont la moitié en 2017 seulement. C'est le plus grand exode de l'histoire du pays.

Il y a une véritable crise humanitaire. Caritas Internationale, par l'intermédiaire de son expert Joseph Donnely, nous donne des chiffres alarmants &colon 82&percnt des Vénézuéliens vivent dans la pauvreté, l'inflation cumulée atteint 1 081&percnt (le taux le plus élevé au monde). Le manque de fournitures médicales et pharmaceutiques est d'environ 90&percnt, ce qui a un impact direct sur la santé des Vénézuéliens, et a conduit à l'apparition de maladies que l'on croyait éradiquées, comme le paludisme, la diphtérie et la tuberculose.

Soixante pour cent des familles ont dû recourir à des mesures de survie telles que la recherche d'aliments dans les poubelles ou la prostitution pour acheter de la nourriture. Ce manque de nourriture signifie que les parents permettent aux enfants de dormir davantage et de ne pas aller à l'école. Les personnes plus âgées ne mangent pas pour pouvoir nourrir les enfants. La malnutrition aiguë globale est de 15&percnt (en 2016, elle était de 9&percnt). A cela s'ajoutent de graves problèmes liés à l'approvisionnement en eau et en électricité, qui est suspendu chaque jour sur la majeure partie du territoire national.

Selon Luis Almagro, les actions du gouvernement vénézuélien constituent un danger pour le maintien de la paix dans les Amériques car elles sont à l'origine de la plus grave crise migratoire contemporaine&colon le trafic de drogue y a été installé à son sommet, avec les forts soupçons de trafic de drogue portés sur le vice&dashprésident Tareck El Aissami et le ministre de l'Intérieur et de la Justice, Néstor Reverol. De même, le gouvernement vénézuélien est accusé d'entretenir des liens avec des groupes classés comme terroristes.


Almagro nous dit aussi que le gouvernement vénézuélien est un obstacle au développement en empêchant sa population d'accéder aux services les plus élémentaires, générant la pire crise de l'histoire moderne du pays, dans un contexte de corruption.

Enfin, M. Almagro dénonce le fait que le gouvernement vénézuélien viole les droits des Vénézuéliens de façon continue. Meurtre, torture, emprisonnement, censure, disqualification ou déposition des autorités légalement et légitimement élues. Selon Almagro, il ne devrait y avoir aucun motif politique, juridique ou économique justifiant l’acceptation de cette situation.

Toutes ces informations révèlent que les droits fondamentaux ne sont plus respectés au Venezuela. L’état est en déliquescence, et le gouvernement n'a pas la capacité de réaliser ses objectifs, et encore moins d'offrir à ses citoyens le bien&dashêtre. Pour ces raisons nous demandons&colon

• La fin immédiate de toutes les violations des droits de l'homme et du respect des libertés fondamentales
• L'ouverture d'un canal humanitaire pour permettre l'entrée urgente de nourriture et de médicaments.
• La cessation immédiate des actes d'intimidation, des persécutions et des arrestations arbitraires d'individus, y compris des dirigeants de l'opposition, des défenseurs des droits de l’homme et des journalistes.
• Que les enquêtes se poursuivent pour déterminer si des crimes contre l'humanité ont été commis


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