UN CALCUL PLUS JUSTE DES ALLOCATIONS FAMILIALES
Nous avons la chance de vivre dans un système aidant les personnes les plus démunies, je ne dirai jamais le contraire, mais il faut reconnaître que ce système n'est pas toujours des plus juste... L'équité est absente de ce système et dans ce cadre là, un changement se doit d'être rapidement concrétiser...
A l'heure actuelle, un salarié à temps complet avec un revenu à peine plus élevé que le SMIC (environ 1050 euros net), fait face à des frais qui ne cessent d'augmenter tous les jours.
Ce salarié, s'il s'inscrit à la CAF (Caisse d'Allocations Familiales) en vue d'obtenir une aide au logement par exemple, sera confronté à une situation des plus illogiques et incompréhensibles qui soit !
Ce dernier sera dans la case "salarié", ce qui signifie que les aides qu'il percevra dépendront de cette fameuse case. C'est à dire : qu'il travaille à temps complet ou à temps partiel, ses revenus ne seront pas en réalité pris en compte. Il est dans la case "salarié" et devra se contenter des quelques euros d'allocations pour l'aider à survivre (bien sûr, il ne doit pas espérer s'offrir des loisirs et encore moins offrir, ne serait-ce que de temps en temps, des cadeaux à ses enfants). Ce salarié ne peut pas compter sur un système pour tenter de respirer à la fin du mois (au passage, la banque lui rappelle qu'il est à découvert, une fois que les agios ont afflué sur son compte, et là c'est la chute dans la profondeur des tourments).
A l'heure actuelle, un demandeur d'emploi, avec un enfant à charge, peut percevoir des indemnités Pôle Emploi (parce qu'il a cotisé et c'est tout à fait normal), et peut également percevoir des allocations familiales (ce qui est tout à fait compréhensible). Ce dernier sera donc dans la case "demandeur d'emploi", ce qui signifie qu'il peut bénéficier du maximum de l'aide au logement, sans compter les autres soutiens financiers auxquels il a droit.
Concrètement en vous citant un exemple : le demandeur d'emploi perçoit environ 850 euros par mois d'indemnités Pôle Emploi + suite à une formation professionnelle, il a droit au RSA Activité (environ 200 euros) pendant 2 mois encore + environ 350 euros d'aide au logement + 90 euros d'allocation soutien familial, et à l'occasion, il peut se retourner vers l'assistante sociale afin de demander une aide financière suite aux difficultés diverses et variées qu'il rencontre au quotidien.
En fin de compte, ce demandeur d'emploi aura perçu autant, voir plus, qu'une personne travaillant au SMIC (idem même lorsqu'il n'aura plus droit au versement RSA Activité).
Quelque chose n'est pas logique. Que l'on travaille ou non, au final, les sources financières sur le compte bancaire, aussi bien du salarié que du demandeur d'emploi, sont à quelques euros près, les mêmes !! De plus, la réalité est qu'il existe des différences de frais au niveau de certaines dépenses : par exemple frais d'essence et frais de garde d'enfant. Vous comprenez bien que la personne ayant un emploi, vivant seul avec son enfant, devra tous les mois payer la garderie du matin et du soir, et bien évidemment concernant son véhicule, il aura un coût financier des plus importants (le prix du gasoil va peut être baisser un jour ?! Bien sûr, je plaisante...). Résultat : il devra faire face à des frais plus importants que la personne qui ne travaille pas.
Bref ! Je pourrai écrire tout un roman afin d'expliquer qu'il est important de soutenir les salariés ayant des revenus modestes au lieu de leur donner envie de devenir des demandeurs d'emploi...
Ne voyez-vous pas, le gouvernement ne voit-il pas que le nombre de chômeurs ne peut pas diminuer si le système vous motive à rester chez vous ?
Je parle en connaissance de causes : je sais ce que c'est d'être demandeuse d'emploi et ce que c'est d'être salariée percevant un salaire très modeste, et je sais ce que c'est de pleurer, d'être stressée, angoissée et fatiguée de toutes ces barrières à affronter au quotidien...
Aujourd'hui je suis en colère, comme des milliers, que dis-je, des millions de personnes !!! Les prix flambent, les entreprises ferment pour ouvrir à l'étranger, les gens sont déprimés, violents, les jeunes sont à la dérive, l'éducation de nos enfants à l'école se dégrade, etc. etc. etc.... La liste est longue. Comprenez qu'une goutte plus une goutte finit toujours par faire déborder le vase.
Aujourd'hui, l’État se doit d'ouvrir les yeux une bonne fois pour toutes, non ?