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Non à la mise en bouteille de l'eau à Divonne

Non à la mise en bouteille de l'eau à Divonne

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Cette pétition a été lancée par Collectif E. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Collectif E.
a lancé une pétition à destination de
Commune de Divonne-les-Bains et Communauté de Communes du Pays de Gex
Un projet d’embouteillage d’eau minérale à Divonne est inclus dans le PADD (Projet d’Aménagement et de Développement Durable). Ce projet n’est pas durable.
Mise à jour : l'embouteillage a été sorti du PADD, mais rien n'est gagné.

Une usine de fabrication de bouteilles en plastique à Divonne.

Des camions pour approvisionner l’usine en plastique
80 camions par jour pour transporter les bouteilles d’eau.

Une atteinte à la santé des Gessiens par encore plus de bruit et plus de pollution de l'air.

Il y a déjà bien trop de plastique sur cette Terre.

Pourquoi expédier cette eau aux 4 coins de la Terre alors qu’elle pourrait abreuver les gessiens ?

Quels problèmes sur les nappes phréatiques déjà au plus bas ?

Et qui paiera pour l’enrichissement de quelques uns ?

L’eau est un bien commun, défendons‐là !



Argumentaire :

Le Plan d'Aménagement et de Développement Durable (PADD) de, la communauté de communes du Pays de Gex (CCPG) prévoit la mise en bouteille de l'eau minérale À Divonne avec l’implantation d’une usine d’embouteillage.
Nous ne sommes pas favorables à un tel projet pour les raisons citées ci‐après. Luttez vous aussi contre ce projet en signant la pétition et en assistant au conseil communautaire le jeudi 21/12/2017 à 20h à Gex (135 rue de Genève).
  • Problème de participation démocratique :
L'eau à Divonne n'appartient pas à Divonne comme l'eau de l'Allondon n'appartient pas à Naz‐ dessus/ Echenevex. Il ne s'agit donc pas de l'eau DE Divonne et donc la commercialisation de l'eau À Divonne n'est pas à décider uniquement par la commune de Divonne‐les‐Bains.
  • Qui a la compétence ?
L'eau est un Bien Commun qui appartient donc à tous les habitants du Pays de Gex! Il ne s'agit pas exclusivement d'une compétence de la commune de Divonne‐les‐Bains mais d'une compétence de la Communauté de Communes du Pays de Gex (compétence de la régie de l'eau).
  • Divonne exploite la solidarité des autres habitants
Afin de garantir une quantité suffisante en eau potable, la CCPG produit elle‐même 6,4 millions de m3/an et achète 1,3 millions de m3/an à la Suisse en provenance du lac dont une grande majorité sert à alimenter la zone de Divonne‐les‐Bains. Le prix au m3 de l'eau achetée est nettement supérieur au coût moyen de production en Pays de Gex (régie de l'eau du Pays de Gex).
La tarification unique dans le Pays de Gex aplanit les différences de coût par la solidarité entre les communes (et donc entre les habitants du Pays de Gex). Ce principe de solidarité ne justifie pas que la commune de Divonne en profite pour peut soigner son image de capitale du bien‐être, pour encaisser des redevances de la concession de prélèvement d'eau et ‐ le plus important – pour que des investisseurs étrangers puissent trouver des investissements lucratifs!
  • Qualité de l'eau
Il parait que l’eau destinée à la mise en bouteille est classée comme eau minérale. L’eau minérale ne doit pas répondre aux mêmes critères de qualité que l'eau potable pour laquelle la teneur en minéraux est limitée. L'eau minérale ne serait donc pas convenable pour une consommation de tous les jours... Or il est tout à fait possible de traiter cette eau minérale afin de respecter les exigences pour l'eau potable.
  • Les ressources en eau du Pays de Gex se raréfient
Les niveaux moyens sur l'année de plusieurs nappes du Pays de Gex descendent et arriveront à des "niveaux de crise" (service de l'eau) dans quelques années. Il s'ajoute une consommation croissante due à l'évolution démographique (actuellement 30 000 abonnés, 12 000 foyers supplémentaires d’ici à 2030 selon la CCPG). La seule issue est l'exploration et l'exploitation de nouvelles nappes ce qui demande des investissements importants à assumer par les abonnés (les médias parlent d'un potentiel en eau à mettre en bouteille de 1,9 millions de litres/jour, donc 0,7 millions de m3 sur l'année, ce qui correspond à la moitié de l'eau achetée en Suisse !)
  • Il n’y a pas que l’eau à boire
Il y a de l'eau et il en a beaucoup mais chaque prélèvement d'une quantité conséquente crée une réduction conséquente. On se trompe quand on pense que l'eau non exploitée est de l'eau perdue. Au contraire, soit elle sert à stabiliser le niveau de la nappe et du sillon, soit elle sert à diminuer le risque d'assèchement des ruisseaux ‐ un grand problème pour la survie du milieu aquatique.
  • Quels bénéfices pour les habitants du Pays de Gex ?
Le projet de mise en bouteille de l'eau À Divonne est inscrit dans le Plan d'Aménagement et du Développement Durable (PADD) car il est censé contribuer au développement économique du Pays de Gex. Bien sûr, l'usine de mise en bouteille et les services annexes créeront des emplois sur place. Mais il ne faut pas se leurrer : une usine moderne de mise en bouteille en Europe sera fortement automatisée et créera seulement une poignée d'emplois pour le support de production, pour la maintenance des machines ainsi que pour l'administration. Des nombres annoncés de 50 à 100 postes de travail sont illusoires ! Afin d'être compétitifs sur le marché, ces postes seront payés à des salaires faibles et insuffisants pour un vie digne dans l'agglomération de Genève. Les salariés seront donc en majorité des navetteurs du Jura...
  • Quels contraintes pour les habitants du Pays de Gex?
Lors d'une présentations du PADD, M. Scattolin, maire‐adjoint de Divonne‐les‐Bains indiquait qu'un marché cible est la Chine avec des étapes de transport à Lyon et Marseille. Il estime le trafic journalier à 80 camions de 40 tonnes (A/R) afin d'évacuer la production de bouteilles de l'eau. Il s'y ajoute des camions de fourniture (granulés de plastique pour la fabrication des bouteille, éventuellement aussi des bouteilles en verre pour les clients de restauration, des palettes et emballages, etc). Il faut donc se préparer à un camion environ toutes les 10 minutes et ceci jour et nuit, de lundi à samedi (ou même dimanche) ! Cette circulation créera pour les riverains :
• une exposition importante à l'oxyde d'azote et aux particules fines (PM2.5 entrant par la voie respiratoire se trouve dans le lait maternel et même dans de tissus cérébraux) ;
• une irritation des muqueuses et voies respiratoires, ce qui provoque des troubles respiratoires et oculaires ;
• un risque élevé de broncho‐pneumopathie chronique jusqu'au cancer de poumons ;
• des maladies cardiovasculaires (crises cardiaques et accidents vasculaires cérébraux) : 42000 décès prématurés par an en France sont dus à la pollution de l'air;
• une exposition répétée aux nuisances sonores provoquant du stress et donc des risques neurologiques et cardiovasculaires ;
• des dangers accrus d'accidents principalement pour les usagers de la mobilité douce sur nos axes de transport ;
• des dégâts aux routes publiques engendrés par le poids et la fréquence de passage des camions à 40 tonnes (voir redevance poids lourds en Suisse);
  • Quel impact à la nature et à l'environnement ?
* le transport se fait pour la France par camions à moteur diesel (~30l/100km) puis par bateaux cargos également en combustion diesel (sur le Rhône) et ensuite par des navires porte‐conteneurs à combustion de fioul lourd (un déchet pollueur extrême résidu du raffinage de combustible de qualité). L'émission des gaz à effet de serre qui en découle contribue au réchauffement climatique, que tous les états ont promis de limiter idéalement en dessous de +1,2°C. Cela ne demande pas une stagnation mais une réduction conséquente de nos émissions de CO2, inévitable résultat de la combustion des énergies fossiles. Comment concilier transport à combustion fossile supplémentaire et réduction des émissions de CO2 ?
* la vie d'une bouteille en plastique nécessite une certain quantité de pétrole et de l'eau, principalement pour sa fabrication et son transport. Or le taux de recyclage en France stagne autour de 50%. Tous les jours 22 000 tonnes de plastique (bouteilles inclues) finissent dans les océans pour se rassembler en continents flottants...
Publiée (Mis à jour )