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LA JUSTICE DOIT SE SAISIR DU DOSSIER CANTAT

LA JUSTICE DOIT SE SAISIR DU DOSSIER CANTAT

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Cette pétition a été lancée par efFRONTées F. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
efFRONTées F.
a lancé une pétition à destination de
Ministères de la Justice et des Droits des femmes, Mme C. Taubira et Mme N.V. Belkacem

Pétition de l'association féministe les efFRONTé-e-s :

premières signataires :

- Fatima-Ezzahra Benomar (les efFRONTé-e-s) - Gaïa Lassaube (les efFRONTé-e-s) - Lise Bouvet (philosophe) - Yael Mellul (avocate)

Avec le soutien de : Vincent Perez (acteur) - Alice Coffin (militante féministe et LGBT) - SPORENDA (féministe)

LA JUSTICE DOIT SE SAISIR DU DOSSIER CANTAT

La lumière doit être faite sur le suicide de Kristina RADY !

Le 3 juillet 2009, Kristina Rady a laissé un long message de détresse à ses parents, où elle évoque les violences qu'elle aurait subies de la part de Bertrand Cantat. Six mois plus tard, elle se suicidait à Bordeaux.

Le magistrat du Parquet de Bordeaux, qui entérine la thèse du suicide en janvier 2010, confirmera que le chanteur a été auditionné « Comme d'autres proches de son ex-femme. Ni plus, ni moins. »

NI PLUS, NI MOINS...

Après avoir été condamné en mars 2004 pour un "meurtre commis en cas d'intention indirecte indéterminée" pour avoir infligé dix-neuf blessures, dont sept résultant de coups à la tête ayant entrainé l’irréversible coma de Marie Trintignant, Bertrand Cantat serait-il un multirécidiviste ? Voici les éléments à la lumière desquels nous pensons, dans le total respect de l’actuelle présomption d’innocence, que la question se pose :

Il aura fallu 24 heures au Parquet pour exclure toute autre hypothèse que le suicide. Et pourtant…

En juillet 2010, les parents de Kristina Rady ont évoqué pour la première fois un message laissé par leur fille, six mois avant son suicide, et la terreur psychologique que Bertrand exerçait sur elle. En novembre 2012, le père de Kristina évoque un fait précis : "Bertrand avait fait tomber Cini (surnom de Kristina) en la poussant contre une fenêtre". En juin 2013, les deux parents affirment que leur fille leur avait avoué que Bertrand l'avait giflée à l'époque où elle était enceinte de sa fille Alice.

"SINON, VOUS AUREZ AU MOINS UNE PREUVE... DES PREUVES, IL Y EN A"

Sur le message laissé par Kristina, six mois avant son suicide, voilà ce que nous pouvons entendre:

- "Hier, j'ai failli y laisser une dent"
- "A plusieurs reprises déjà, j'ai échappé au pire"
- "Bertrand est fou"
- "J'espère qu'on va pouvoir s'en sortir et que vous pourrez encore entendre ma voix. Sinon, vous aurez au moins une preuve que ... des preuves, il y en a. Les gens dans la rue et nos amis ont vu, hier, quand Bertrand a tout cassé"
- "Mais comment s'en sortir saine et sauve?"

Kristina évoque des témoins: des amis, sa sœur, la nounou. Samuel Benchetrit révélera lui-même à la Cour de Vilnius que Kristina lui avait dit qu'il lui était arrivé la même chose qu'à Marie. Bertrand l’aurait frappé et menacé avec un couteau. A la lumière de ce message qui apparaît comme une audition de victime, comme une plainte posthume, une question se pose, s'impose : Pourquoi le Parquet ne se saisit-il pas ?

Kristina a-t-elle été acculée au suicide ?

Pour nous, militant-e-s contre les violences faites aux femmes, cette question ne peut demeurer sans réponse.

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