ONU:POUR L'autodétermination du peuple kabyle

"Pourquoi c’est important ? Depuis la pseudo-indépendance de l’Algérie, la Kabylie n'a cessé de revendiquer ses libertés et ses droits, faisant même passer l’intérêt " national" devant son identité, une erreur regrettable pour le peuple kabyle. Le racisme, la xénophobie, et le négationniste Etatique a fédéré tous les Kabyles et a amené à des revendications pacifistes et des révoltes en 1963, en 1980 et en 2001.
Le 20 avril 1980, le printemps de Kabylie. En avril 1980 la Kabylie s’est soulevé contre le régime raciste et anti kabyle d’Alger. Une conférence sur les poèmes kabyles anciens que l’illustre Amusnaw Mouloud Mammeri devait donner à l’université de Tizi wezzu a été interdite. C’est le printemps (Tafsut umazigh) constitue l’acte par lequel notre peuple a posé les fondements de notre lutte pour notre droit à l’existence
En 2001 les jeunes kabyles se sont sentis marginalisés et moins algériens que les autres. Ferhat Mehenni, décide alors de porter haut et fort ce que les kabyles pensaient tout bas. Aujourd'hui l’Algérie des officiels crache son venin sur la Kabylie, elle est frappée par l'ostracisme et la politique d'exclusion, elle subit : - Un blocus économique, en faisant fuir les investisseurs déjà en place ou par le pouvoir de persuasion, des potentiels porteurs de projets pour la région. L’Etat fait appel à une ruse, qu'elle utilisera sur différents fronts, le terrorisme. - Un siège de l'armée, cet encerclement n'est justifié que par l’insécurité et la lutte contre le terrorisme. - Un Pillage des richesses, en 2010 les soldats pyromanes ont mis en feu la Kabylie, là aussi l'argument avancé est la présence des terroristes "résiduels". - Un exil involontaire des kabyles, dedans ou en dehors de l’Algérie qui n’est du qu’à la baisse des revenu dans la région. - Une oppression sociolinguistique par le biais de la désastreuse école algérienne, les jeunes kabyles se retrouvent perdus et muselés, ils cèdent facilement à l'alcoolisme et à la consommation excessive de la drogue, qui mène parfois au geste le plus désespéré: le suicide, un autre fléau en Kabylie. La boucle est bouclée ou tout est relatif. Insécurité, pas d'investisseurs, Chômage, jeunes perdu, drogue, insécurité terrorisme, armée, foret en fumée--> baisse des revenus, exil, dépersonnalisation Chers concitoyens nous tenons là un exemple-preuve que notre peuple court un grand danger, l'extermination programmée par le pouvoir. Nous avons hérité d'une des valeurs majeure de nos alleux " nif". Fierté, estime, honneur, dignité traduisent mais sans exprimer la profondeur du concept kabyle, "Nif". Afin de détruire de ce qui reste de Kabyle, le système algérien a instauré une multitude de stratégies qui a pour objectif, la disparition linguistique du Kabyle, la déstructuration de la société Kabyle, l'exile des Kabyles, la soumission des kabyles, le sabotage de l’économie de la Kabylie, l'islamisation de la Kabylie, l'encouragement du terrorisme en Kabylie, l'ostracisme envers la Kabylie force est de constater que 34 ans plus tard, un kabyle doit supplier en vain l’administration coloniale pour donner un prénom qu’il souhaite à son enfant. La lutte de notre peuple pour sa liberté amorce aujourd’hui un tournant majeur et décisif en revendiquant notre droit à l’autodétermination, un droit inscrit dans la charte des Nations Unies, un droit qui nous permettra d’extraire nos enfants au chaos et à la dépersonnalisation que planifie le régime arabo-islamiste d’Alger à notre encontre. Notre démarche est celle de la raison contre les partisans de notre disparition, nous avons de notre côté la vérité et l’histoire contre les colonialiste d’Alger qui tentent de voler le destin de notre nation, l’union et la solidarité contre les vampires qui se repaisse du sang de notre progéniture et qui se préparent à nous livrer aux obscurantistes et aux fanatiques islamistes. Le sacrifice suprême de nos enfants en 2001, des femmes et des hommes pour notre liberté à travers notre longue histoire ne doit pas être vain, unissons-nous pour construire un avenir de paix et de liberté pour la Kabylie. Chers concitoyens kabyles, prenons en mains notre économie, notre école, notre avenir, prenons en mains notre Kabylie. Pour l’autodétermination du Peuple Kabyle"
. En avril 2001 lors de sa célébration, Guermah Massinissa, un jeune lycéen kabyle a été assassiné dans une brigade de gendarmerie de Ath Douala, région de notre rebelle Matoub Lounes assassiné lui aussi 3 ans plus tôt. La Kabylie s’est soulevée pour exiger réparation, habitué à répondre aux revendication légitimes du peuple kabyle par l’assassinat, le régime coloniale d’Alger n’a pas hésité à tirer à balles réelles sur nos jeunes manifestants, 127 d’entre eux seront assassinés et des milliers seront blessés, ces crimes demeurent à ce jour impunis. Si le printemps de 1980 a été un acte fondateur de la lutte pour notre droit à l’existence, le printemps noir de 2001 a été celui de la rupture, c’est à cette date que le mouvement pour l’autonomie de la Kabylie MAK voit le jour. En dotant le peuple kabyle d’un projet politique et depuis 2010 d’un Gouvernement provisoire kabyle, l’Anavad, la Kabylie s’est non seulement remise sur les rails de l’Histoire, ayant été indépendante jusqu’à la conquête française de 1857, mais elle a aussi installé une digue dissuasive contre le recours du régime coloniale d’Alger aux assassinats collectifs. Loin d’accéder aux revendications légitimes du peuple kabyle de disposer de lui même, la mafia d’Alger a dans sa logique colonialiste changé de stratégie, elle a mis en place un plan plus pernicieux et non moins dangereux pour détruire la Kabylie. Des kidnappings pour faire fuir les opérateurs économiques, injection des terroristes islamistes amnistiés pour pervertir notre jeunesse et maintenir l’insécurité en perpétrant des attentats contre des civiles, malgré la présence des forces coloniales en surnombre qui loin d’assurer la sécurité des citoyens kabyles assassinent eux aussi des innocents dans ce qu’ils appellent les bavures et ce que nous, nous appelons des assassinats ciblés et répétitifs. Arabisation forcée islamisation par l’école et les médias, perversion des espaces culturels et de nos symboles, corruption, tous les fléaux sont mis en place pour déraciner notre peuple, tous les acquis depuis le printemps 1980 sont remis en cause. Il n y a que celui qui se fait agresser qui sait a quel point sa fait mal, alors c'est à nous en tant que peuple de prendre notre vie en main
MAK.Mouvement Pour L’Autodétermination du Peuple Kabyle