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PARIS: il faut sauver les carrières médiévales sous la dernière ferme
Dernière F.
a lancé une pétition à destination de
Aurélie FILIPPETTI, Ministre de la Culture
Dans le 14ème arrondissement de Paris, au 26-30 rue de la Tombe-Issoire, subsiste la dernière ferme de Paris qu’un promoteur veut défigurer en y construisant un immeuble de standing et ce, au mépris de l’Histoire. En effet, sous cette ferme, des carrières médiévales classées -et préservées jusqu’à présent- sont dans un bel état et démontrent le génie des bâtisseurs dans le respect de l’environnement d’alors.
Un collectif a demandé des travaux de restauration réelle des carrières, dans le respect du patrimoine classé. Près de douze fois, la justice a annulé les différentes autorisations d’urbanisme non respectueuses des exigences de conservation du sous-sol classé et aboutissant à un «déclassement du monument historique».
Les services du Ministère de la Culture ont fait appel de la dernière décision du Tribunal administratif de Paris et ont parallèlement donné, le 21 décembre 2012 (!) une autorisation de travaux au promoteur avant même que la justice ne puisse dire droit... d’autant que l’appel ne suspendait pas l’annulation qui reste acquise. Que signifie cette précipitation?
Pour quelles véritables raisons, la dernière ferme de Paris ne pourrait pas offrir à voir et à apprécier le patrimoine classé (aqueduc gallo-romain entre autres) et le reste de ruralité de Paris cependant qu’il est fait la promotion de nouvelles fermes urbaines à créer?
Ni l’histoire, ni l’environnement, ni la volonté politique de promotion de ces nouvelles fermes ne peuvent tenir face au contournement, par des services ministériels dédiés, et du respect des monuments classés et de la justice.
Un collectif a demandé des travaux de restauration réelle des carrières, dans le respect du patrimoine classé. Près de douze fois, la justice a annulé les différentes autorisations d’urbanisme non respectueuses des exigences de conservation du sous-sol classé et aboutissant à un «déclassement du monument historique».
Les services du Ministère de la Culture ont fait appel de la dernière décision du Tribunal administratif de Paris et ont parallèlement donné, le 21 décembre 2012 (!) une autorisation de travaux au promoteur avant même que la justice ne puisse dire droit... d’autant que l’appel ne suspendait pas l’annulation qui reste acquise. Que signifie cette précipitation?
Pour quelles véritables raisons, la dernière ferme de Paris ne pourrait pas offrir à voir et à apprécier le patrimoine classé (aqueduc gallo-romain entre autres) et le reste de ruralité de Paris cependant qu’il est fait la promotion de nouvelles fermes urbaines à créer?
Ni l’histoire, ni l’environnement, ni la volonté politique de promotion de ces nouvelles fermes ne peuvent tenir face au contournement, par des services ministériels dédiés, et du respect des monuments classés et de la justice.
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