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Cette pétition a été lancée par Mathius S. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
Mathius S.
a lancé une pétition à destination de
TOUTES & TOUS
La faillite du système bancaire est une aubaine pour changer de société (ne la ratons pas)

Nous savons depuis 2008 que le système bancaire vacille (les dettes publiques sont irremboursables, elles prennent les populations en otage et les faillites de banques s'accumulent). Tous (nos trains de vie) dépendent de l'équilibre des flux monétaires, équilibre qui est mis en danger permanent par la croyance à la croissance infinie (l'enrichissement infini) : le déséquilibre permet la spéculation. Mais la stabilité du système financier même s'il tangue et tant qu'il ne coule pas, garantit ses privilèges et sa richesse, c'est une tradition de corruption (pour se gâter), instituée et cultivée par les banquiers d'affaires : voler aux êtres humains leur vie (qui vivent pour payer le crédit par leur travail obligatoire) et de l'autre, entretenir une minorité dans le luxe (qui vivent dans l'oisiveté de leurs investissements). Mais la première occasion d'investissement par ceux qui travaillent est exploitée : identifiés comme petite bourgeoisie. C'est pour la vénalité qu'une direction de politique nationale ne peut être gouvernée par les politiciens, mais par les banquiers (à l'ombre des médias, les gardiens du trésor qui le spéculent), car toute vie est considérée achetable. Sans argent, pas de mouvement, est convaincu. Les politiciens sont les marionnettes des obligations bancaires qui commandent le système monétaire du marché mondialisé dans un réseau d'influences nommé : le noeud papillon. Toute vie est à vendre. L'art de gouverner est indexé au marché (les banques mondiales, continentales et nationales sont des entreprises privées non imposables qui se confondent avec le Trésor (le bien) public). La domination financière. Nous savons aujourd'hui que le système bancaire (une société humaine basée sur la vente et l'achat d'argent) atteint sa limite. Le mépris de la vie. L'expérience de la gratuité open source est une première dans l'histoire de la civilisation occidentale.

Le « prêt sur gage » ne devrait plus nous concerner pour acheter l'inaccessible : la propriété (à ne pas confondre avec le chez soi). Les populations exploitées et trompées devraient tourner le dos à ces machinations hostiles qui utilisent son travail pour détruire l'environnement planétaire et les maintenir dans la servitude et la misère. La misère consiste à payer pour vivre, pour avoir le droit de vivre. Avons-nous franchi le cap où l'abus a dépassé le seuil de tolérance ? Chaque crise montre que non. Mais « on ne peut en mettre plus de ce que ça peut contenir, sans que ça craque ». Un gouvernement ne partage jamais ses informations importantes dans la tradition gouvernementale de la dissimulation pour demeurer en position de domination. Que ceux qui se destinent au « haut fonctionnariat » ont appris à l'école (le pouvoir c'est détenir le secret, pour avoir l'avantage sur l'autre). Au lieu, ensemble, de reconstruire notre société, notre gouvernement cède sa souveraineté financière à l'Europe (le 51e état des Etats-Unis) : tant pis pour lui. Est-ce une première étape de la séparation du peuple et de l'Etat ?

La faillite du système bancaire est une aubaine pour changer de société. Une société basée sur le flux monétaire de l'argent qui corrompt le désir de chacun. L'argent détourne le sens de l'action de sa vie : « pour obtenir ça je dois faire autre chose pour avoir ça » est une corruption. Pour me loger, je dois faire un travail qui ne me plait pas, pour gagner de l'argent régulièrement, pour acheter de l'argent (crédit), pour obtenir une maison, qui peut m'être saisie à tout moment. La suppression du système bancaire qui vend de l'argent supprime cette escroquerie par abus de confiance et l'instauration de la culpabilité « si tu ne travailles pas, tu es un moins que rien ». Cette fraude est normalisée depuis tant de siècles, sans que personne ne réagisse : est invraisemblable. La culture du don de soi : de faire pour les autres est l'action essentielle pour l'équilibre d'une société. La faillite du système bancaire signifie : plus de corruption, ni d'esclavage : la fin de l'esclavage du travail obligatoire pour avoir le droit (sic) de manger et de se loger. La faillite du système bancaire est une aubaine pour réapprendre à vivre pour les autres avec générosité et sincérité et cultiver l'intégrité.

Nous avons tout à gagner de l'effondrement du système bancaire pour l'épanouissement de nos sociétés. Ne plus être gouverné par des nantis corrompus idiots (la richesse rend bête, le pouvoir rend bête), retrouver sa souveraineté, sa responsabilité envers les autres (de ne pas laisser mourir les autres, ni de tuer les autres par vénalité), la police ne pourra plus être corrompue par la contradiction de protéger les privilégiés gouvernants contre les populations dont elle fait partie, plus de travail obligatoire, plus de dettes, plus de mensonges, plus de sentiment de culpabilité. Nous allons apprendre à travailler gratuitement pour les autres pour le plaisir où plus rien n'est payant (puisqu'il n'y a plus de quoi payer : la monnaie ne vaut plus rien : dollar, yen, euro, etc.). Nous allons transformer le mépris en sympathie puisqu'il n'y a plus besoin de se haïr dans la compétition de « décrocher le job » que l'un aura et l'autre pas, puisque le travail devient un loisir (il n'est plus obligatoire). Tout comme l'hypocrisie n'est plus nécessaire pour tromper l'autre puisqu'il n'y a rien à gagner (plus d'argent) pour le tromper : la sincérité est plus agréable à vivre que l'hypocrisie et permettra de moins s'empoisonner l'esprit. Au lieu de fonctionner sur l'échange d'argent qui n'a aucune valeur, nous allons fonctionner sur l'échange du don (de soi) qui est infiniment plus gratifiant.

La valeur de l'existence est portée sur l'être humain et non plus sur l'argent.

La faillite du système bancaire reporte la valeur de l'existence sur l'être humain.

La faillite du système bancaire est une aubaine pour changer de société : ne la ratons pas.


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Voici une solution simple pour en finir avec : la misère, l'empoisonnement, la corruption, l'hostilité, le meurtre, l'abandon, la pauvreté, le travail obligatoire, l'esclavage, la médiocratie, le contrôle des flux de populations et des idées, la violence, la guerre, l'irresponsabilité, l'incompétence, l'expulsion, la répression, etc.

Pour une transition douce de notre régime capitaliste vers le régime gratuit, il n'est pas nécessaire de violenter nos habitudes. L'action de payer avec un objet : carte, papier, pièces, etc. est tellement ancrée dans nos habitudes quotidiennes que le billet gratuit peut aider à cette transition. C'est une proposition simple.

Il suffit d'imprimer le billet gratuit pour payer ses factures et tout le reste, au fur et à mesure, petit à petit. Au début, ce sera pris comme un gag, mais quand la faillite des banques ne sera plus possible à dissimuler, c'est à ce moment que l'on comprendra l'utilité de la gratuité : du don de soi pour les autres.

Bien sûr, les premiers qui utiliseront l'argent gratuit seront les plus audacieux, courageux et les plus généreux, aussi la plaisanterie aidera. Rire du procédé sera bien utile pour l'accepter.


Au lieu de fonctionner sur l'échange d'argent qui n'a aucune valeur, nous allons fonctionner sur l'échange du don qui est infiniment plus gratifiant. A nous de le construire.


Source : http://centrebombe.org/livre/app.13.html


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