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Pour des vins abordables au Québec
Patrice B.
a lancé une pétition à destination de
Le ministère des Finances du Québec en consortium avec le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation.
EN BREF. Cette pétition vise à ce que le gouvernement Québec exerce un contrôle plus serré sur la tarification de la SAQ afin de limiter ses revenus selon des profits décents : tant pour rendre les boissons plus accessibles à la population que pour respecter, encourager les producteurs.
SITUATION AU QUÉBEC. Au Québec, le marché du vin est dominé par une société d'État : la Société des Alcools du Québec (SAQ), « dont le mandat est de faire le commerce des boissons alcooliques en offrant une grande variété de produits de qualité. La SAQ verse d'importantes sommes aux deux paliers de gouvernement sous forme de taxes et de droits, ainsi qu'un dividende au gouvernement du Québec. Son unique actionnaire est le ministre des Finances du Québec »[1].
DES PRIX EXCESSIFS. Les produits offerts par la SAQ connaissent un énorme succès chez les Québécois, jusqu'à générer des profits de 1,030 milliard de dollars pour l'exercice financier 2012-2013 [2]. Ces profils sont indirectement retournés à la population en servant les finances publiques du Québec. Ils impliquent cependant des prix excessifs des plus élevés en l'Amérique du Nord, qui seraient de l'ordre de 30% supérieur à ceux des fournisseurs privés hors Québec [3].
Or, cette tarification excessive des boissons alcooliques exercée par la SAQ apparaît indécente tant pour les consommateurs, privés de produits de qualité abordables, que pour les producteurs qui reçoivent une portion inéquitable des revenus générés par leurs produits et qui sont conséquemment pénalisés dans leurs bénéfices et leur potentiel de vente (cette problématique serait particulièrement importante pour les producteurs du Québec).
SOLUTION PROPOSÉE. Afin que la SAQ serve réellement les intérêts de la population québécoise en matière de boissons alcooliques de grande variété, de qualité et, ajoutons, abordables, cette pétition soutient l'imposition de limites sur les profils réalisés par la SAQ sur la vente de boissons alcooliques afin de ramener les prix à des niveaux compétitifs par rapport à ceux observés à l'extérieur du Québec. Ces limites devraient être définies et imposées par un consortium des deux ministères qui recevront la pétition : soit le ministère des Finances du Québec et le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation.
RETOMBÉES ENVISAGEABLES. La baisse des prix des boissons permettrait notamment de :
- Rendre accessible des produits de qualité à une plus grande partie de la population, moins fortunée
- Contribuer à la qualité de vie des Québécois par une meilleure alimentation.
- Augmenter le volume de vente, ce qui contribuerait à contre-balancer la baisse des prix.
- Encourager les producteurs, stimuler la production de produits de qualité, stimuler l'économie.
- Crédibiliser nos sociétés publiques, augmenter la satisfaction de la population envers elles et le gouvernement.
[1] http://www.saq.com/content/SAQ/fr/a-propos/la-saq.html
[2] http://www.saq.com/content/SAQ/fr/a-propos/medias/communiques-presse/resultats-financiers-de-l-exercice-2012-2013.html
[3] Frédéric Laurin. Impact d'une libéralisation partielle de la distribution des vins et alcools au Québec sur les finances du Gouvernement du Québec. 2ième version préliminaire Mars 2012.
http://www.fredericlaurin.com/files/Download/Liberalisation.pdf
SITUATION AU QUÉBEC. Au Québec, le marché du vin est dominé par une société d'État : la Société des Alcools du Québec (SAQ), « dont le mandat est de faire le commerce des boissons alcooliques en offrant une grande variété de produits de qualité. La SAQ verse d'importantes sommes aux deux paliers de gouvernement sous forme de taxes et de droits, ainsi qu'un dividende au gouvernement du Québec. Son unique actionnaire est le ministre des Finances du Québec »[1].
DES PRIX EXCESSIFS. Les produits offerts par la SAQ connaissent un énorme succès chez les Québécois, jusqu'à générer des profits de 1,030 milliard de dollars pour l'exercice financier 2012-2013 [2]. Ces profils sont indirectement retournés à la population en servant les finances publiques du Québec. Ils impliquent cependant des prix excessifs des plus élevés en l'Amérique du Nord, qui seraient de l'ordre de 30% supérieur à ceux des fournisseurs privés hors Québec [3].
Or, cette tarification excessive des boissons alcooliques exercée par la SAQ apparaît indécente tant pour les consommateurs, privés de produits de qualité abordables, que pour les producteurs qui reçoivent une portion inéquitable des revenus générés par leurs produits et qui sont conséquemment pénalisés dans leurs bénéfices et leur potentiel de vente (cette problématique serait particulièrement importante pour les producteurs du Québec).
SOLUTION PROPOSÉE. Afin que la SAQ serve réellement les intérêts de la population québécoise en matière de boissons alcooliques de grande variété, de qualité et, ajoutons, abordables, cette pétition soutient l'imposition de limites sur les profils réalisés par la SAQ sur la vente de boissons alcooliques afin de ramener les prix à des niveaux compétitifs par rapport à ceux observés à l'extérieur du Québec. Ces limites devraient être définies et imposées par un consortium des deux ministères qui recevront la pétition : soit le ministère des Finances du Québec et le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation.
RETOMBÉES ENVISAGEABLES. La baisse des prix des boissons permettrait notamment de :
- Rendre accessible des produits de qualité à une plus grande partie de la population, moins fortunée
- Contribuer à la qualité de vie des Québécois par une meilleure alimentation.
- Augmenter le volume de vente, ce qui contribuerait à contre-balancer la baisse des prix.
- Encourager les producteurs, stimuler la production de produits de qualité, stimuler l'économie.
- Crédibiliser nos sociétés publiques, augmenter la satisfaction de la population envers elles et le gouvernement.
[1] http://www.saq.com/content/SAQ/fr/a-propos/la-saq.html
[2] http://www.saq.com/content/SAQ/fr/a-propos/medias/communiques-presse/resultats-financiers-de-l-exercice-2012-2013.html
[3] Frédéric Laurin. Impact d'une libéralisation partielle de la distribution des vins et alcools au Québec sur les finances du Gouvernement du Québec. 2ième version préliminaire Mars 2012.
http://www.fredericlaurin.com/files/Download/Liberalisation.pdf
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