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Stoppez ALTEO !!! Urgence pollution
DILY M.
a lancé une pétition à destination de
Ministère de l'environnement, Ministère du développement durable
Depuis une cinquantaine d'années, l’usine d’alumine de Gardanne rejette des produits toxiques en mer Méditerranée. ALTEO en est l’opérateur actuel.
En octobre 2010, submergée par des torrents de boues rouges, la ville d’Ajka avait été le théâtre du plus grand accident industriel de l’histoire de la Hongrie. Impossible en France me direz-vous? Ce scénario se réalise pourtant quotidiennement au large des côtes méditerranéennes ! Construite par le groupe industriel Pechiney, l’usine d’alumine de Gardanne (Bouches-du-Rhône) est depuis peu détenue par ALTEO, une alliance entre le géant minier Rio Tinto Alcan et HIG Capital, filiale européenne d’un fonds d’investissement américain.
Depuis une cinquantaine d’années, une conduite longue de 47 kms déverse en plein cœur du Parc National des Calanques et à 320 mètres de profondeur les boues rouges produites par l’usine de Gardanne et l’ensemble des produits chimiques qui les composent (vanadium, plomb, chrome, titane, mercure…). Se déposant sur les fonds marins et se dispersant au rythme des courants, ces matières toxiques polluent durablement la mer Méditerranée. Un siècle est en effet nécessaire pour renouveler l’eau qui la constitue.
80 % des déchets produits par l’usine sont actuellement rejetés en mer. Soit approximativement 30 millions de tonnes de boues rouges depuis 1966 !
Si la fin de ces rejets est prévue pour 2015, elle ne fera que marquer le début d’une nouvelle étape de la catastrophe. Quelles conséquences à long terme pour les espèces marines de cette zone qui absorbent et concentrent par bioaccumulation les métaux lourds toxiques présents dans ces rejets ? Quels risques sanitaires pour l’homme ?
Conscient de l’échéance, Rio Tinto Alcan réfléchit déjà à la suite. Le groupe initie une pression sur les communes de la région pour obtenir le déclassement de zones boisées dans le but de stocker ces déchets sur terre en attendant leur transformation pour les vendre dans différents secteurs dont celui de la dépollution !
En 1993, une étude d'impact commandée par Pechiney concluait à la toxicité des boues rouges. Une étude classée confidentielle pour une quinzaine d'années à la demande du groupe qui depuis clame l'innocuité des boues rouges et des produits commerciaux issus de leur transformation.
En octobre 2010, submergée par des torrents de boues rouges, la ville d’Ajka avait été le théâtre du plus grand accident industriel de l’histoire de la Hongrie. Impossible en France me direz-vous? Ce scénario se réalise pourtant quotidiennement au large des côtes méditerranéennes ! Construite par le groupe industriel Pechiney, l’usine d’alumine de Gardanne (Bouches-du-Rhône) est depuis peu détenue par ALTEO, une alliance entre le géant minier Rio Tinto Alcan et HIG Capital, filiale européenne d’un fonds d’investissement américain.
Depuis une cinquantaine d’années, une conduite longue de 47 kms déverse en plein cœur du Parc National des Calanques et à 320 mètres de profondeur les boues rouges produites par l’usine de Gardanne et l’ensemble des produits chimiques qui les composent (vanadium, plomb, chrome, titane, mercure…). Se déposant sur les fonds marins et se dispersant au rythme des courants, ces matières toxiques polluent durablement la mer Méditerranée. Un siècle est en effet nécessaire pour renouveler l’eau qui la constitue.
80 % des déchets produits par l’usine sont actuellement rejetés en mer. Soit approximativement 30 millions de tonnes de boues rouges depuis 1966 !
Si la fin de ces rejets est prévue pour 2015, elle ne fera que marquer le début d’une nouvelle étape de la catastrophe. Quelles conséquences à long terme pour les espèces marines de cette zone qui absorbent et concentrent par bioaccumulation les métaux lourds toxiques présents dans ces rejets ? Quels risques sanitaires pour l’homme ?
Conscient de l’échéance, Rio Tinto Alcan réfléchit déjà à la suite. Le groupe initie une pression sur les communes de la région pour obtenir le déclassement de zones boisées dans le but de stocker ces déchets sur terre en attendant leur transformation pour les vendre dans différents secteurs dont celui de la dépollution !
En 1993, une étude d'impact commandée par Pechiney concluait à la toxicité des boues rouges. Une étude classée confidentielle pour une quinzaine d'années à la demande du groupe qui depuis clame l'innocuité des boues rouges et des produits commerciaux issus de leur transformation.
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