Je m'appelle Gregorio, et je suis porte-parole de plus de 500 communautés autochtones de la forêt amazonienne. Mais aujourd'hui, je vous écris en tant qu'ami.

L'Amazonie, notre mère à tous, est dévorée vivante. Le président brésilien Jair Bolsonaro a pris la tête d’une armée d’exploitants forestiers et miniers, qui font fortune grâce à la destruction de la nature. Si nous n’agissons pas très vite, la forêt tropicale pourrait mourir.

Mais il y a un espoir.

Les pays du monde entier se réunissent dans quelques mois pour les dernières négociations sur le nouveau traité mondial pour sauver la nature. Nous ne pouvons pas accepter que ​Jair ​​​Bolsonaro porte la voix de l'Amazonie au cours de ces pourparlers décisifs, alors que nous sommes réduits au silence et rayés de la carte. Nos enfants ne nous le pardonneraient jamais – c’est pourquoi j'ai besoin de votre aide.

Grâce à votre soutien, nous pourrions envoyer une délégation de chefs autochtones déterminés, venus des derniers sanctuaires naturels préservés, au cœur même des décisions. Nos peuples respectent et protègent la nature depuis plus de 10 000 ans – il est essentiel que nous soyons à la table des négociations où le sort de la planète se décidera.

Devant les chefs d’État, les yeux dans les yeux, nous pourrions dénoncer les mensonges et nous associer aux chargés de campagne d’Avaaz pour faire inscrire dans le droit un traité qui protège vraiment la vie sur Terre. Je vous le promets: nous défendrons la planète jusqu’à la dernière seconde.

Chers amis du monde entier, vous pouvez soutenir notre combat et nous aider à protéger la vie sur notre si fragile planète. Faites un don maintenant et soutenez notre combat pour la vie sur Terre!
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- José Gregorio Díaz Mirabal, chef du peuple autochtone Wakuenai Kurripaco et coordinateur général des organisations autochtones du bassin amazonien (COICA)