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La reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France est désormais une urgence
La reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France est désormais une urgence

À Emmanuel Macron, Président de la République:

Alors que la guerre fait rage à Gaza sous siège total, que les civils sont massacrés, les humanitaires ciblés, les infrastructures vitales systématiquement détruites, une évidence s’impose : la reconnaissance de l’État de Palestine par la France n’est plus une option diplomatique parmi d’autres. Elle est un impératif moral, une nécessité politique, une exigence stratégique.

Depuis des mois, les appels à la désescalade restent lettre morte. Le processus de paix est en ruine. La population palestinienne, abandonnée des grandes puissances, subit une violence paroxystique.
Dans ce contexte, la France, terre de la déclaration des droits de l’homme, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, nation influente au sein de l’Union européenne, doit poser un acte clair : reconnaître officiellement l’État de Palestine.

Ce geste, conforme au droit international et aux résolutions onusiennes, ne serait ni isolé, ni symbolique. À ce jour, 148 des 193 États membres des Nations unies reconnaissent l’État de Palestine. Au sein de l’UE, la Suède a ouvert la voie dès 2014, rejointe récemment par l’Irlande, la Slovénie, l’Espagne ou la Norvège. En 1988 déjà, huit pays européens avaient reconnu l’État de Palestine. D’autres pays s’apprêtent à le faire.

Il est temps que la France joue de nouveau un rôle moteur dans ce mouvement de justice et de lucidité.
En 2014, les deux chambres de son Parlement ont adopté des résolutions en faveur de cette reconnaissance. Plus de dix ans plus tard, cette volonté exprimée démocratiquement n’a toujours pas été suivie d’effet. Pourtant, les raisons invoquées pour justifier les atermoiements se sont effondrées face à la gravité de la situation actuelle.

Cette reconnaissance s’inscrirait dans la continuité d’un engagement que la France assume depuis des années dans les enceintes multilatérales. En 2011, elle a voté en faveur de l’adhésion de la Palestine à l’UNESCO, contribuant à son admission comme État membre à part entière. Récemment, le 18 avril 2024, lors d’un vote au Conseil de sécurité visant à faire de la Palestine un État membre de plein droit de l’ONU, la France a voté Pour. Le 18 septembre 2024, lors du vote Pour de la France à la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies faisant suite à l’avis consultatif de la CIJ du 19 juillet 2024, le représentant permanent de la France, réaffirmant son attachement à la solution à deux états, seule façon de garantir à long terme la sécurité d’Israël, déclarait que cela impliquait la création d’un État palestinien.

Ce soutien explicite doit se traduire politiquement sur le plan bilatéral. Comment justifier que la France soutienne l’adhésion de la Palestine à l’ONU tout en refusant de reconnaître cet État ?

Dans l’avion qui le ramenait récemment du Proche-Orient, le président de la République a évoqué la reconnaissance de l’État palestinien comme une "perspective". Mais cette perspective est désormais une urgence. La conférence internationale coprésidée par la France et l’Arabie saoudite en juin aux Nations unies, ne peut se contenter d’un énième exercice diplomatique sans conséquence. Elle doit marquer un tournant.

Reconnaître l’État de Palestine n’est en aucun cas remettre en cause le droit d’Israël à vivre en sécurité, mais affirmer que ce droit est indissociable de celui des Palestiniens à la liberté et à l’autodétermination. Car il n’y aura pas de paix durable sans justice. Et il n’y aura pas de justice sans reconnaissance du peuple palestinien dans ses droits fondamentaux, dont celui de disposer d’un État viable et souverain, dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale.

La France ne peut plus rester prisonnière d’un paradoxe diplomatique intenable : proclamer son attachement à la solution à deux États, tout en refusant de reconnaître l’existence de l’un de ces deux États. Cette contradiction affaiblit la position française et nourrit le cynisme ambiant. Il est temps de sortir de cette ambiguïté.

La reconnaissance de l’État de Palestine, acte de justice, est également un levier pour enrayer la poursuite de l’occupation militaire israélienne et de la colonisation de peuplement. Aujourd’hui, la Cisjordanie et Jérusalem-Est, territoires devant faire partie du futur État palestinien, sont occupés par près de 800 000 colons israéliens, rendant le futur territoire de moins en moins réalisable. La Palestine est devenue un gruyère, où les possibilités de créer un État viable, aux frontières continues, se réduisent comme peau de chagrin. Reconnaître la Palestine aujourd’hui, c’est agir pour stopper et revenir sur ce processus de fragmentation et de dépossession, et garantir la condition de possibilité d’un futur État palestinien.

Lors d’une réunion du Conseil de sécurité ce 29 avril, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a averti que la solution à deux États était sur le point de s’effondrer et « proche d’un point de non-retour ».

Un compte à rebours est déclenché, chaque jour compte.

En reconnaissant l’État de Palestine maintenant et au plus tard lors de la rencontre programmée de juin, la France adresserait un message clair à la communauté internationale : le droit international n’est pas négociable, il ne s’applique pas à géométrie variable. L’occupation d’un territoire voisin est inacceptable, que ce soit en Ukraine ou en Palestine. Et redonnerait à la voix française sa cohérence, sa crédibilité, et son autorité morale.

Nous, signataires de cette tribune — parlementaires, diplomates, intellectuels, artistes, universitaires, responsables associatifs — appelons le président de la République à prendre cette décision attendue, légitime, nécessaire.
Il y a des moments où les grandes nations se révèlent. Reconnaître l’État de Palestine est de ceux-là.

Il appartient à la France de ne pas laisser passer cette occasion d’écrire une page juste et forte de son histoire.

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À Emmanuel Macron, Président de la République:
"Alors que la guerre fait rage à Gaza sous siège total, que les civils sont massacrés, les humanitaires ciblés, les infrastructures vitales systématiquement détruites, une évidence s’impose : la reconnaissance de l’État de Palestine par la France n’est plus une option diplomatique parmi d’autres. Elle est un impératif moral, une nécessité politique, une exigence stratégique.

Depuis des mois, les appels à la désescalade restent lettre morte. Le processus de paix est en ruine. La population palestinienne, abandonnée des grandes puissances, subit une violence paroxystique.
Dans ce contexte, la France, terre de la déclaration des droits de l’homme, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, nation influente au sein de l’Union européenne, doit poser un acte clair : reconnaître officiellement l’État de Palestine.

Ce geste, conforme au droit international et aux résolutions onusiennes, ne serait ni isolé, ni symbolique. À ce jour, 148 des 193 États membres des Nations unies reconnaissent l’État de Palestine. Au sein de l’UE, la Suède a ouvert la voie dès 2014, rejointe récemment par l’Irlande, la Slovénie, l’Espagne ou la Norvège. En 1988 déjà, huit pays européens avaient reconnu l’État de Palestine. D’autres pays s’apprêtent à le faire.

Il est temps que la France joue de nouveau un rôle moteur dans ce mouvement de justice et de lucidité.
En 2014, les deux chambres de son Parlement ont adopté des résolutions en faveur de cette reconnaissance. Plus de dix ans plus tard, cette volonté exprimée démocratiquement n’a toujours pas été suivie d’effet. Pourtant, les raisons invoquées pour justifier les atermoiements se sont effondrées face à la gravité de la situation actuelle.

Cette reconnaissance s’inscrirait dans la continuité d’un engagement que la France assume depuis des années dans les enceintes multilatérales. En 2011, elle a voté en faveur de l’adhésion de la Palestine à l’UNESCO, contribuant à son admission comme État membre à part entière. Récemment, le 18 avril 2024, lors d’un vote au Conseil de sécurité visant à faire de la Palestine un État membre de plein droit de l’ONU, la France a voté Pour. Le 18 septembre 2024, lors du vote Pour de la France à la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies faisant suite à l’avis consultatif de la CIJ du 19 juillet 2024, le représentant permanent de la France, réaffirmant son attachement à la solution à deux états, seule façon de garantir à long terme la sécurité d’Israël, déclarait que cela impliquait la création d’un État palestinien.

Ce soutien explicite doit se traduire politiquement sur le plan bilatéral. Comment justifier que la France soutienne l’adhésion de la Palestine à l’ONU tout en refusant de reconnaître cet État ?

Dans l’avion qui le ramenait récemment du Proche-Orient, le président de la République a évoqué la reconnaissance de l’État palestinien comme une "perspective". Mais cette perspective est désormais une urgence. La conférence internationale coprésidée par la France et l’Arabie saoudite en juin aux Nations unies, ne peut se contenter d’un énième exercice diplomatique sans conséquence. Elle doit marquer un tournant.

Reconnaître l’État de Palestine n’est en aucun cas remettre en cause le droit d’Israël à vivre en sécurité, mais affirmer que ce droit est indissociable de celui des Palestiniens à la liberté et à l’autodétermination. Car il n’y aura pas de paix durable sans justice. Et il n’y aura pas de justice sans reconnaissance du peuple palestinien dans ses droits fondamentaux, dont celui de disposer d’un État viable et souverain, dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale.

La France ne peut plus rester prisonnière d’un paradoxe diplomatique intenable : proclamer son attachement à la solution à deux États, tout en refusant de reconnaître l’existence de l’un de ces deux États. Cette contradiction affaiblit la position française et nourrit le cynisme ambiant. Il est temps de sortir de cette ambiguïté.

La reconnaissance de l’État de Palestine, acte de justice, est également un levier pour enrayer la poursuite de l’occupation militaire israélienne et de la colonisation de peuplement. Aujourd’hui, la Cisjordanie et Jérusalem-Est, territoires devant faire partie du futur État palestinien, sont occupés par près de 800 000 colons israéliens, rendant le futur territoire de moins en moins réalisable. La Palestine est devenue un gruyère, où les possibilités de créer un État viable, aux frontières continues, se réduisent comme peau de chagrin. Reconnaître la Palestine aujourd’hui, c’est agir pour stopper et revenir sur ce processus de fragmentation et de dépossession, et garantir la condition de possibilité d’un futur État palestinien.

Lors d’une réunion du Conseil de sécurité ce 29 avril, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a averti que la solution à deux États était sur le point de s’effondrer et « proche d’un point de non-retour ».

Un compte à rebours est déclenché, chaque jour compte.

En reconnaissant l’État de Palestine maintenant et au plus tard lors de la rencontre programmée de juin, la France adresserait un message clair à la communauté internationale : le droit international n’est pas négociable, il ne s’applique pas à géométrie variable. L’occupation d’un territoire voisin est inacceptable, que ce soit en Ukraine ou en Palestine. Et redonnerait à la voix française sa cohérence, sa crédibilité, et son autorité morale.

Nous, signataires de cette tribune — parlementaires, diplomates, intellectuels, artistes, universitaires, responsables associatifs — appelons le président de la République à prendre cette décision attendue, légitime, nécessaire.
Il y a des moments où les grandes nations se révèlent. Reconnaître l’État de Palestine est de ceux-là.

Il appartient à la France de ne pas laisser passer cette occasion d’écrire une page juste et forte de son histoire."
Rédacteurs:

Raymonde PONCET MONGE Sénatrice écologiste du Rhône
Vice-présidente du groupe interparlementaire d’Amitié France-Palestine

et Abdessalam KLEICHE
Co-Président VOICES and BRIDGES FOR PEACE, co-responsable de la commission Paix / Les Écologistes

Premiers signataires:

2. Arié ALIMI Vice-président LDH
3. Sophie BINET Secrétaire Générale CGT
4. Eric COQUEREL Député LFI
5. Olivier FAURE Premier secrétaire du PS
6. Fabien GAY Directeur de l’Humanité
7. Vincent LEMIRE Historien
8. Marylise LÉON Secrétaire Générale CFDT
9. Marine TONDELIER Secrétaire nationale Les Ecologistes
---
10.⁠ ⁠Pouria AMIRSHAHI Député de Paris Groupe EcoSOC
11.⁠ ⁠Ariane ASCARIDE Comédienne
12.⁠ ⁠Clémentine AUTAIN Députée NFP-L'APRES
13.⁠ ⁠Sébastien BARLES Adjoint au Maire de Marseille
14.⁠ ⁠Jeanne BARSEGHIAN Maire de Strasbourg
15.⁠ ⁠Addà BEKKOUCHE Adj au maire de Colombes
16.⁠ ⁠Gilles BENARD Psychanalyste
17.⁠ ⁠Sophie BESSIS Historienne
18.⁠ ⁠Benjamin BIBAS Journaliste
19.⁠ ⁠Pascal BONIFACE Géopolitologue
20.⁠ ⁠Yasmine BOUAGGA Maire du 1er Arrondissement LYON
21.⁠ ⁠Monique CHEMILLIER-GENDREAU Professeur émérite de droit public et de sciences politiques Université Paris VII
22.⁠ ⁠Ian BROSSAT Sénateur PCF de Paris
23.⁠ ⁠Sophie CAMARD Maire du 1er secteur de Marseille GRS
24.⁠ ⁠Damien CARÊME Député européen LFI
25.⁠ ⁠Lucie CASTET ex-candidate NFP
26.⁠ ⁠Théo CHALLANDE NEVORET Adjoint au Maire de Marseille
27.⁠ ⁠Yan CHANTREL Sénateur Socialiste
28.⁠ ⁠Cyrielle CHATELAIN Présidente Groupe GES AN
29.⁠ ⁠Caroline CHAVÉ Secrétaire Générale FSU
30.⁠ ⁠Marie Pascale CLAVEL Secrétaire Section Saint Fons Vénissieux Feyzin LDH
31.⁠ ⁠Laurence De COCK Historienne Enseignante
32.⁠ ⁠David CORMAND Pdt délégation Europe Ecologie au Parlement Européen
33.⁠ ⁠Alain COULOMBEL Economiste
34.⁠ ⁠Cécile CUKIERMAN Présidente du groupe CRCE-K
35.⁠ ⁠Pierre DARDOT Philosophe
36.⁠ ⁠Jean-Pierre DARROUSSIN Comédien
37.⁠ ⁠Monique De MARCO Sénatrice Conseillère municipale Les Ecologistes
38.⁠ ⁠Dieynaba DIOP Députée Socialiste
39.⁠ ⁠Grégory DOUCET Maire de Lyon
40.⁠ ⁠Guillaume DUVAL Ancien speechwriter du HRVP Josep Borrell
41.⁠ ⁠Annie ERNAUX Prix Nobel de littérature
42.⁠ ⁠Laurent ESCURE Secrétaire Général UNSA
43.⁠ ⁠Lucie ETONNO Les écologiste Déléguée à la Mobilisation
44.⁠ ⁠Elsa FAUCILLON Députée PCF
45.⁠ ⁠Julian FERNANDEZ Professeur Droit International
46.⁠ ⁠Julie FERRUA co-déléguée de l'Union Syndicale Solidaires
47. Blanche GARDIN Comédienne
48.⁠ ⁠Geneviève GARRIGOS Conseillère de Paris
49.⁠ ⁠Jérôme GLEIZES Universitaire Université Paris Sorbonne
50.⁠ ⁠Guillaume GONTARD Président GEST Sénat
51.⁠ ⁠Roland GORI Professeur Honoraire des Universités
52.⁠ ⁠Robert GUEDIGUIAN Cinéaste, Réalisateur
53.⁠ ⁠Aicha GUEDJALI Conseillère municipale Marseille
54.⁠ ⁠Clémence GUETTÉ Co-présidente Institut la Boétie
55.⁠ ⁠Murielle GUILBERT co-déléguée de l'Union Syndicale Solidaires
56.⁠ ⁠Anne-Christine HABBARD Présidente de Academic Solidarity with Palestine
57.⁠ ⁠Hélène HARDY Conseillère Municipale Les Ecologistes
58.⁠ ⁠Pierre JACQUEMAIN Journaliste
59.⁠ ⁠Didier JAU Maire des 4 et 5è Arrondissements Marseille
60.⁠ ⁠Pierre JOHNSON Socioéconomiste
61.⁠ ⁠Anne JOUBERT Membre du Bureau G.s
62.⁠ ⁠Pierre JOUVET Député européen PS
63.⁠ ⁠Benjamin JOYEUX Conseiller régional AURA Les Ecologistes
64.⁠ ⁠Fatiha KELOUA-Hachi Députée PS
65.⁠ ⁠Judith KRIVINE Présidente du Syndicat des Avocats de France SAF
66.⁠ ⁠Annie LAHMER co-secrétaire commission transnat Les Ecologistes
67.⁠ ⁠Mathilde LARRÈRE Historienne
68.⁠ ⁠Patrice LECLERC Maire de Gennevilliers PCF
69.⁠ ⁠Alain LIPIETZ Ancien député Vert européen
70.⁠ ⁠Rafaelle MAISON Professeure de droit Paris Sud
71.⁠ ⁠Roger MARTELLI Historien Journal Regards
72.⁠ ⁠Philippe MEIRIEU Professeur Honoraire des Universités
73.⁠ ⁠Akli MELLOULI Sénateur
74.⁠ ⁠Pascale MINET Présidente Fédération du Rhône LDH
75.⁠ ⁠Véronique MOREIRA Vice-Présidente de la Métropole de Lyon
76.⁠ ⁠Manès NADEL Président de l'Union Syndicale Lycéenne
77.⁠ ⁠Stéphane PEU Pdt Groupe GDR Assemblée Nationale
78.⁠ ⁠Eric PIOLLE Maire de Grenoble
79.⁠ ⁠Anne PIOVANETTI Enseignante
80.⁠ ⁠Audrey PULVAR Maire Adjointe de Paris
81.⁠ ⁠Vincent REBERIOUX Vice-Président de la LDH
82.⁠ ⁠Frédérique REIBELL Réseau RAAR
83.⁠ ⁠Johanna ROLLAND Maire de Nantes
84.⁠ ⁠Fabien ROUSSEL Secrétaire National du PCF
85.⁠ ⁠Farah SAFI Vice-présidente de JURDI
86.⁠ ⁠Sabrina SÉBAIHI Députée Les Ecologistes
87.⁠ ⁠Evelyne SIRE-MARIN Vice-Présidente de la LDH
88.⁠ ⁠Dominique SOPO Président de SOS Racisme
89.⁠ ⁠Sophie TAILLE-POLIAN Députée Génération.s
90.⁠ ⁠Taoufiq TAHANI Universitaire Président d'honneur de l'AFPS
91.⁠ ⁠Aurélie TROUVE Députée LFI
92.⁠ ⁠Anne TUAILLON Présidente AFPS
93.⁠ ⁠Dominique VIDAL Journaliste, Historien
94.⁠ ⁠Marie-Pierre VIEU-MARTIN Co-présidente de la Fondation Copernic
95.⁠ ⁠Cédric VILLANI Mathématicien Ancien député
96.⁠ ⁠Patrick VIVERET Philosophe, magistrat honoraire
97.⁠ ⁠Mélanie VOGEL Sénatrice ex Pdte Parti Vert Européen
98.⁠ ⁠Marie YARED Directrice des campagnes mondiales d'Avaaz
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