Abdel Hamid, un père syrien, serre contre lui les corps de ses deux bébés jumeaux, gazés à mort par une attaque chimique attribuée au régime, quelques jours à peine après que les États-Unis déclarent, par la voix de responsables de l'administration Trump, qu'ils ne considéreront plus le président Assad comme un criminel de guerre.

Ce régime qui a assassiné, torturé, affamé, violé des centaines de milliers de ses propres citoyens, ce même régime pense désormais pouvoir s'en tirer, rester au pouvoir en massacrant à tour de bras.

Seule l'Europe peut encore arrêter cela.

L'Union européenne est en ce moment même en train de décider de sa réaction sur la Syrie, et les rumeurs courent que certains pays seraient en faveur d'un "pacte avec le diable". Mais si nous sommes assez nombreux à demander aux responsables européens de mettre les monstres ayant commis ces crimes derrière des barreaux, cette seule menace pourrait suffire à prévenir d'autres horreurs.