Stop the extradition of Captain Watson to Costa Rica! (Stoppons l'extradition du Capitaine Watson vers le Costa Rica!)
En français : APPEL A L'ACTION ! Le Costa Rica, complice avec la mafia taïwanaise qui tire profit du commerce cruel des ailerons de requins, va demander l'extradition du capitaine Paul Watson. Paul Watson, Sea Shepherd et les océans qui se meurent ont besoin de vous pour le faire libérer. Notre dernier espoir pour lui éviter l'extradition est de nous adresser au Ministère de la Justice allemand en lui demandant d'intervenir, de reconnaître que l'extradition de Paul Watson est politiquement motivée et de le libérer.
Soutenez le capitaine Watson en signant. Faisons savoir à Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, la ministre fédérale de la Justice à Berlin, en Allemagne, que le mandat d'arrêt contre Paul Watson est politiquement motivé et qu'il doit donc être ignoré par le gouvernement allemand. Avec un soutien international, nous pouvons libérer Paul Watson et ainsi lui éviter un procès inéquitable au Costa Rica.
Paul Watson : "Cette campagne pour les requins au Costa Rica a été effectivement très révélatrice de l’ampleur de la corruption au sein
du gouvernement d’Abel Pacheco, sous influence directe du gouvernement
taiwanais. La suite des événements a d’ailleurs confirmé toutes nos
allégations : Pacheco avait reçu 11 millions de dollars sur un compte
bancaire au Panama, payés par les Taiwanais. Alors qu’on patrouillait
les eaux costariciennes, nous sommes tombés sur un navire taiwanais en
train depêcher illégalement des requins et nous l’avons signalé aux
garde-côtes. Claudio Pacheco était le frère du président et aussi le
chef des garde-côtes, et il a été assez honnête avec nous. Il nous a dit
franco : « Si ce navire est taiwanais, on ne peut rien faire. » Il a
ajouté qu’on pouvait prendre des photos si on voulait, mais que les
garde-côtes ne bougeraient pas le petit doigt contre les Taiwanais.
Claudio Pacheco a fini par perdre sa place d’ailleurs, parce qu’il
essayait de trop bien faire son boulot.
Le Costa Rica a la
réputation d’être un pays très orienté sur la conservation de la nature,
alors que c’est en fait le pire pays d’Amérique centrale pour ce qui
est de la pêche aux ailerons de requins. La destruction des îles Cocos,
lieu de concentration des requins au large du Costa Rica, est une
véritable tragédie. Les rangers font de leur mieux mais ils n’ont pas
d’équipement et ne reçoivent aucun soutien du gouvernement. Nous avions
des caméras et quarante-cinq témoins à bord pendant notre confrontation
avec les pêcheurs du Costa Rica. Les pêcheurs n’avaient pas de caméras
et nous ont accusés d’avoir essayé de les tuer. Nous avons montré nos
preuves à la cour de Punta Arenas et leur plainte a été rejetée. Alors
ils ont fait appel à un autre juge et un autre procureur et là encore,
la plainte a été rejetée. Deux semaines plus tard, ils m’ont dit qu’ils
allaient m’arrêter parce qu’au Costa Rica, on peut vous mettre en prison
pendant une année, le temps que l’enquête mène son cours. Je leur ai
répondu que je n’avais pas l’intention de jouer à ce petit jeu, donc
nous avons mis les voiles, les garde-côtes à nos trousses. Un an plus
tard, j’ai appelé pour savoir où en était l’enquête. Ils m’ont dit
qu’ils ne commenceraient pas à enquêter tant qu’ils ne m’auraient pas
arrêté et mis en prison. Plus tard, le juge chargé de l’affaire m’a dit
qu’il classerait le dossier si je lui donnais 100 000 dollars. J’ai bien
sur refusé". - extrait du livre "Entretiens avec un pirate", paru aujourd'hui chez Glénat